Réunion du G20 : l’Association de Genève se mobilise

Le message essentiel qu’entend véhiculer le secteur mondial de l’assurance et de la réassurance, par la voix de l’Association de Genève, consiste à souligner sa bonne résistance face à la crise, et à réaffirmer que ses spécificités doivent être prises en compte dans les grandes réformes en cours. Ainsi, si « la supervision macroprudentielle est nécessaire », les superviseurs de l’assurance doivent être représentés dans les instances en charge de ces questions : « Pour bien mesurer les risques potentiels, notamment systémiques, les superviseurs et régulateurs devraient faire une plus grande place au secteur de l’assurance ». Par ailleurs, « des exigences de capital exagérément prudentes ne doivent pas être imposées à l’industrie qui a justement prouvé, par sa performance dans la crise, qu’elle n’en avait dans son ensemble, pas besoin. Là aussi, les différences entre les banques et les assurances doivent être comprises ». L'Association estime également que la supervision macroprudentielle ne devrait pas se limiter à l’adoption d’une simple liste d’institutions dites « systémiques ». Car, paradoxalement, note-t-elle, « une telle liste pourrait rendre le système plus risqué en perturbant le jeu de la libre-concurrence et en introduisant de l’aléa moral ». Enfin, l’Association plaide pour un cadre de régulation et de supervision plus cohérent au plan international, fondé notamment sur un régime de supervision de groupe.
Catherine Dufrêne
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