Assurance vie : une ONG milite pour un étiquetage « vert » obligatoire
JEAN-PHILIPPE DUBOSC

L’organisation non gouvernementale Les Amis de la Terre demande au gouvernement de rendre obligatoire l’étiquetage développement durable à tous les produits financiers distribués en France, dont l’assurance vie. Prévu dans le Grenelle de l’Environnement, cet étiquetage vise à informer les clients des banques et des assureurs des produits qui leur sont proposés, selon trois critères : le risque financier, le degré de responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans la sélection des activités financées, et l’impact sur le climat de ces activités.
Trop de transparence
Les Caisses d’Epargne ont adopté cet étiquetage en 2008 avant de l’abandonner en 2010 suite, selon Yann Louvel, référent de la campagne RSE des Amis de la Terre, « à un changement de direction et à la fusion avec les Banques Populaires qui a débouché sur la création du groupe BPCE ». Depuis, aucun autre banquier ou assureur n’a pris la relève. « Cet étiquetage implique une grande transparence qui effraie les établissements », estime Yann Louvel. D’où l’idée d’obliger les banques et les assureurs vie à l’adopter. Quant aux assurances dommages, la Maif et la Macif ont bien tenté d’y appliquer un étiquetage « vert » mais ont dû abandonner compte tenu de la « complexité des process à mettre en place », explique Yann Louvel.
Assurance vie : une ONG milite pour un étiquetage « vert » obligatoire
Tous les champs sont obligatoires
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