Assurance vie : l'eurocroissance est-il sorti deux ans trop tard ?

Mauvais timing, produit complexe... Le contrat eurocroissance ne rencontre pas le succès escompté, son lancement étant notamment mis en difficulté par le contexte de taux bas actuel. Mais s'il rencontre des freins au démarrage, certains sont optimistes pour les années à venir, à l'instar de Gildas Robert, directeur métier actuariat conseil chez Optimind Winter.
Découvrez les premiers éléments de l'article «Pourquoi l'eurocroissance cale au démarrage», à retrouver dans son intégralité dans l'Argus du 26 juin.
«Capter 25% de l'assurance vie sur l'eurocroissance est un objectif tenable»
«Dans cet environnement de taux bas, les assureurs craignent un scénario où les perspectives de rendement d’un fonds eurocroissance seraient, à court terme, moins bonnes qu’un fonds en euros, risquant de le tuer dès la naissance. Pour accompagner la transformation des stocks des fonds en euros en eurocroissance, les assureurs et le Trésor semblent d’accord sur le principe de transfert de richesse. Reste à en définir les modalités de calcul. Nous croyons toujours à l’eurocroissance. On peut imaginer 2015 et 2016 comme une période d’apprentissage avec une petite collecte et, dès 2017, en tablant sur une remontée progressive des taux, une collecte qui démarre en masse, et la machine est partie ! L’hypothèse consistant à capter la part d’épargne longue, soit 25 % des encours de l’assurance vie, sur l’eurocroissance dans quelques années est toujours tenable.»
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