CNP Assurances confirme ses négociations avec BTG Pactual
Le bancassureur poursuit sa stratégie de multi partenariat en annonçant des négociations exclusives au Brésil avec BTG Pactual.
Géraldine Bruguière-Fontenille

CNP assurances a confirmé les rumeurs qui circulaient depuis quelques jours. Le premier assureur de personnes en France a annoncé être entré en négociation exclusive avec la banque d’investissement BTG Pactual au Brésil pour acquérir 51% de ses filiales Pan Seguros (compagnie d’assurances) et Pan Corretora (société de courtage). Selon Reuters, CNP aurait déposé une offre de 1,6 milliard de reals (366 millions d’euros), mieux disante que celles proposées par d'autres acquéreurs potentiels comme Axa ou Metlife.
Ce partenariat, s'il se concrétise, permettrait à CNP Assurances de poursuivre sa stratégie de développement de son activité dite de protection (prévoyance, emprunteur, etc.), dans la logique multi-partenariale qui est désormais la sienne.
15 ans de présence au Brésil
Le bancassureur, qui affiche un résultat net en 2014 de 1 080 M€, est présent au Brésil depuis 2001 via un partenariat à 51,75 % dans Caixa Seguradora, coentreprise entre CNP Assurances et Caixa Economica Federal (CEF), la deuxième banque publique du pays. Selon certaines rumeurs parues l'été dernier, ce partenariat pourrait être menacé, car la CEF exigerait plus d'un milliard d'euros pour prolonger leur accord d'exclusivité, qui expire en 2021, et militerait pour une introduction en bourse de Caixa Seguradora, dont elle détient 48,21%. De façon plus générale, le directeur général de CNP Assurances, Frédéric Lavenir, ne s'était pas montré spécialement inquiet, lors de la présentation des résultats semestriels en juillet dernier, sur la situation économique brésilienne.
SUR LE MÊME SUJET
Base des organismes d'assurance
AbonnésRetrouvez les informations complètes, les risques couverts et les dirigeants de plus de 850 organismes d’assurance
Je consulte la baseCNP Assurances confirme ses négociations avec BTG Pactual
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir