France et Belgique à la recherche d'un accord pour sauver Dexia

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par Julien Ponthus et Philip Blenkinsop

PARIS/BRUXELLES (Reuters) - La France et la Belgique doivent commencer jeudi à négocier leur participation respective dans le sauvetage de la banque franco-belge Dexia, des discussions censées aboutir d'ici quelques jours à un démantèlement ordonné du groupe.

Le partage des responsabilités doit être fait de manière équitable entre les autorités des deux pays, a prévenu le Premier ministre belge chargé des affaires courantes, Yves Leterme.

"Il est clair qu'un élément très sensible et crucial dans les négociations, c'est le partage équitable des charges", a-t-il dit à la radio RTL, refusant d'entrer dans les détails de la négociation.

"Ce genre de dossier ne se négocie pas devant les micros, on va essayer avec les collègues français de trouver une bonne solution au profit des clients des banques, au profit de l'emploi et de l'économie", a-t-il commenté, rappelant la nature "systémique" de Dexia pour le système bancaire.

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, a quant à lui prévenu que son gouvernement ne souhaitait pas assumer seul la charge du sauvetage.

"Effectivement, nous ne voulons pas rester seuls avec l'ensemble du groupe sur les bras", a-t-il dit à des journalistes avant la réunion d'un conseil des ministres restreint.

"Il ne faut pas oublier qu'il faut non seulement financer la banque belge mais il faut continuer à financer tout le passé, et cela nous ne le ferons pas seuls" a-t-il ajouté, précisant qu'il commencerait les négociations avec la France après avoir obtenu un mandat du gouvernement.

Le plan de sauvetage pourrait peser sur les finances publiques des deux pays, déjà mises à mal par la crise, et déclencher des réactions négatives dans l'opinion publique.

Le scénario actuellement envisagé passe par un adossement des principales activités de Dexia en France à la Caisse des dépôts (CDC) et à la Banque postale.

En Belgique, le plan pourrait se matérialiser par une nationalisation partielle de la banque de détail ou uns scission de cette dernière dans une entité cotée séparément.

Pour le reste du groupe, une "bad bank" serait mise en place pour gérer un important portefeuille obligataire, et un programme de cessions d'actifs serait lancé.

La France et la Belgique devront s'engager à apporter des garanties pour le financement du portefeuille obligataire.

Edité par Dominique Rodriguez

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