Gestion des sinistres MRH : 48% des assurés favorables à la réparation en nature

Entre le gré à gré (bricoleur), le devis aux artisans et la réparation en nature (REN), les assurés affichent, semble-t-il, leur préférence. Parmi ces trois modes d’indemnisation d’un sinistre habitation, 48% des clients préfèreraient avoir recours à la REN – solution qui consiste pour l'assureur à mandater directement un artisan de son réseau ou celui d'un prestataire pour le compte du sinistré – pour résoudre un dégât des eaux, contre 26% favorables au gré à gré et 26%, à l’indemnisation sur devis. Ce sont les résultats d’une enquête menée sur un échantillon de 257 répondants par le cabinet Octen Consulting et mandatée par Multiassistance, entreprise spécialisée dans la REN. Pour rappel, cette méthode intervient aujourd’hui dans 12% des règlements de sinistres habitation en France, contre 70% en Espagne et 50% au Royaume-Uni.
Une solution moins coûteuse que le devis aux artisans
La propension des assurés à solliciter la réparation en nature varie en fonction de l’âge. Alors que seulement 39% des 30 à 40 ans opteraient pour ce mode de résolution, 59% des 60 à 70 ans et 63% des plus de 70 ans le privilégieraient.
Autre enseignement de l’étude : la REN serait en moyenne 14% moins coûteuse que les devis équivalents proposés par des artisans. Pour parvenir à un tel résultat, le cabinet d’études a comparé 100 devis artisans acceptés par l’assureur et 100 évaluations réalisées en parallèle par les techniciens chiffreurs de Multiassistance. L’analyse calcule le coût des sinistres MRH sur la base de la superficie évaluée en m2, multipliée par le prix au m2. La sinistralité moyenne d’un dégât des eaux passerait ainsi de 900 à 774 €, selon les estimations du cabinet Octen. Dès lors, dans l’hypothèse où 48% des dégâts des eaux (soit environ 900 000) seraient traités sous format REN, la profession dégagerait une économie potentielle de 113 M€ dans leur gestion des sinistres.
Mobiliser les équipes sinistres pour doper la REN
Si les assureurs continuent de tester invariablement le concept de la REN dans leurs plates-formes, peu l’intègrent dans leurs objectifs de gestions de sinistres. Le cabinet d’études fournit quelques pistes à destination des gestionnaires pour développer la part de REN dans les règlements : communication sur les attentes clients, utilisation de la REN comme variable d’ajustement lors des événements climatiques ou encore information à destination des managers et gestionnaires sur les impacts de la REN.
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