Tout le dossier Tout le dossier
-
Mutuelles d'assurances
Intempéries : une facture estivale de 127 M€ pour Macif
-
Intempéries : juin, pire mois de l'année ? (Infographie)
-
Intempéries : accumulation de mini-événements climatiques en juillet (Infographie)
-
Intempéries : pas de répit en août (Infographie)
-
Intempéries : vers un coût pour l'assurance aussi élevé que l’été 2013
-
Institutions
Procédure d’urgence pour les arrêtés cat’nat’ de l’été
-
Le « plan tempête » de Multiassistance pour doper la réparation en nature
Intempéries : vers un coût pour l'assurance aussi élevé que l’été 2013
Alors que l’été 2014 n’est pas encore achevé, la multiplication des événements climatiques (orages, grêles, pluies, crues…) observés depuis juin représenterait d’ores-et-déjà un coût pour le secteur, en France, équivalent à celui de l’été 2013, de l’ordre du milliard d’euros.
Sébastien Acedo
Mis à jour
20 août 2014

A la recrudescence de ces aléas climatiques s’ajoutent également des dépenses toujours plus lourdes pour le secteur. A fin juillet, Allianz France recensait 16 000 sinistres, dont 7 000 en habitation et 9 000 en auto. Soixante pour cent de ces déclarations sont concentrées sur quatre départements parisiens (77, 78, 91 et 95). La charge finale se situe dans une fourchette comprise, en brut, entre 60 M€ et 65 M€ (dont les 2/3 en habitation). Chez Covéa, les données cumulées des intempéries sur la période allant de juin à mi-août font ressortir 60 000 dossiers ouverts en auto et 65 000 en habitation, contre 49 158 dossiers enregistrés au global depuis le week-end de la Pentecôte par la Maif.
Au cumulé, sur la période qui s’étend de juin à mi-août, le nombre de dossiers ouverts devraient atteindre voire dépasser la barre des 400 000, soit le nombre de sinistres enregistrés lors des intempéries de l’été 2013. Rien que sur le seul week-end de la Pentecôte, la FFSA a recensé près de 350 000 déclarations de sinistres dont 190 000 véhicules et 160 000 logements pour un coût estimé entre 800 M€ et 900 M€ pour le secteur. Bernard Spitz, le président de la FFSA, avait à l'époque insisté sur le coût sans cesse croissant de ce type d’événement climatique : «En 2013, entre juin et août, cela avait déjà représenté un coût un peu supérieur à 800 M€, alors que ce type de phénomène coûtait jusqu'alors entre 100 et 200 M€ par an en moyenne.»
Quant au coût cumulé, la facture estivale devrait également flirter avec les niveaux atteints l’an dernier, de l’ordre du milliard d’euros.
SUR LE MÊME SUJET
Intempéries : vers un coût pour l'assurance aussi élevé que l’été 2013
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER