La Banque postale réussit son ancrage
RÉSULTATS Entreprise-Profession
«La Banque postale a traversé la crise financière sans dommage. Elle n'a été affectée ni dans ses résultats, ni sur le plan de la liquidité. Elle se place en tête des grandes banques de détail en France », affirme Patrick Werner, président du directoire. Son produit net bancaire, en croissance de 5 %, à 4,745 MdE, et un résultat net part du groupe à 539,6 ME (+ 9,4 %) appuient son propos et valident l'efficacité de son modèle de banque. Ces résultats sont d'abord le fruit d'une maîtrise des frais généraux (+ 0,6 %) et d'un coût contenu du risque. Au plan commercial, l'activité a été soutenue dans tous les domaines.
Le dommage compléterait la panoplie
Au niveau de la banque au quotidien, l'ouverture de comptes a progressé de 13 % ; en assurance vie, la Banque postale enregistre 486 000 nouveaux contrats et affiche une collecte de 12 MdE (dont 2 MdE de transferts « Fourgous »).
La prévoyance devient une activité à part entière, les contrats individuels ayant progressé de 21 %, avec 1,5 million de contrats. Sur les valeurs mobilières, la simplification de la gamme effectuée en 2006 a porté ses fruits en 2007 : 1,3 MdE sur les FCP et 70 ME sur les FCPI. Enfin, la Banque postale est présente sur le marché très concurrentiel du crédit immobilier, grâce à ses 750 conseillers et à ses tarifs compétitifs.
Pour Patrick Werner, « 2008 est une seconde naissance pour la Banque postale, qui verra la préparation à la perte du monopole de la distribution du Livret A et le choix du partenaire pour le crédit à la consommation, et si possible le feu vert du gouvernement pour la distribution des produits dommage ». Ce secteur serait un moyen de compenser la perte inévitable liée à la banalisation du Livret A, même si la Banque postale a reçu une mission spécifique d'accessibilité bancaire assortie d'une commission spéciale.
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