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Le « plan tempête » de Multiassistance pour doper la réparation en nature
Le « plan tempête » de Multiassistance pour doper la réparation en nature
La multiplication des événements climatiques ces dernières semaines en France a permis à Multiassistance, spécialiste de le réparation en nature, de tester un nouveau service cat’nat’ afin de faire face à la pénurie de couvreurs et vitriers. Le dispositif a déjà séduit trois compagnies : Allianz France, Pacifica et BPCE Assurances.

La réparation en nature (REN) – solution qui consiste pour l'assureur à mandater directement un artisan de son réseau ou celui d'un prestataire pour le compte du sinistré – peut-elle s’imposer comme un mode de règlement des sinistres habitation lors des mini-événements climatiques (orages, grêles, coups de vent…) ? C’est en tout cas ce qu’espère le groupe espagnol Multisassistance, qui expérimente depuis le mois de juin un «plan tempête». L’objectif : répondre dans l’urgence à la pénurie locale des couvreurs et des vitriers, les corps de métiers les plus sollicités dans le cadre des sinistres MRH.
Faire face à la pénurie
Concrètement, selon l’intensité de l’événement climatique, Multiassistance, lorsqu’il est sollicité par une compagnie, peut dépêcher un couvreur de son réseau situé en dehors de la zone sinistrée selon trois niveaux géographiques : infra-départemental, régional ou France entière. «Nous nous appuyons sur un réseau de professionnels qualifiés et mobilisables dans le but de minimiser le temps de gestion du sinistre et d’avoir une véritable force d’intervention rapide, performante, disponible et économiquement rentable», rapporte Ronan Moaligou, directeur du développement chez Multiassistance.
Capter de nouveaux relais de croissance
La société, qui réalise près de 100 000 réparations en nature chaque année en France, indique que ce service lui a permis «de multiplier par 10 le nombre de missions traitées», soit entre 2 700 et 3 000 interventions, dont 60% concernaient directement des problèmes de toitures et de tuiles arrachées. Trois compagnies à l’instar de Pacifica, BPCE Assurances et Allianz France l’ont déjà expérimenté. En arrière plan, le groupe espagnol espère bien conquérir de nouveaux leviers de croissance auprès d’assureurs qui sous-utilisent encore largement la REN dans les règlements des dommages en France (15% en moyenne sur 4 millions de sinistres habitation en 2013).
Quelques doutes à lever
Une limite cependant. Si Multiassistance compte démontrer l’adaptation de la REN aux situations de mini cat’nat', les assureurs demandent encore à voir. Des doutes qu'exprimaient notamment Thierry Gaudeaux, directeur indemnisation de Generali France, dans le numéro 7352 de l’Argus de l’assurance : «Nous allons attendre de vérifier que leurs entreprises référencées vont, en cas d’événements exceptionnels, accepter de consacrer du temps sur ces dossiers plutôt que sur des saisies directes par les sinistrés, plus rentables pour eux.»
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