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Les entreprises aiment les services
Développer de nouveaux services pour les entreprises. Peu ou prou, tous les spécialistes de la collective santé ont cette stratégie en tête. Reste à connaître l’appétence des professionnels pour ces offres. Les acteurs de la complémentaires sont-ils légitimes pour aller sur des terrains, parfois éloignés du remboursement des frais de soins, leur cœur de métier? Et si oui, sur quels types de services sont-ils attendus ? Autant de questions que ce premier baromètre L’Argus de l’assurance – Psya – April a souhaité posé aux entreprises.
![]() | Des acteurs dans leur rôle
Les entreprises ne cantonnent pas leur assureur santé aux remboursements. Elles considèrent majoritairement qu’ils sont totalement dans leur rôle en leur proposant des services.Et cette légitimité est tout autant reconnue sur les nouveaux terrains investis,le coaching santé ou même la qualité de vie au travail . |
Des réseaux de soins... encore des réseaux de soins
L’accès pour les salariés à un réseau de professionnels de santé constitue le service majoritairement proposé aujourd’hui par les organismes complémentaires aux entreprises. Et cette possibilité de bénéficier de tarifs négociés, voire de critères de qualité, figure en tête des attentes des employeurs qui ne disposent ni de réseau, ni de plateforme d’informations, ni d’action de prévention. Petite surprise pour ces dernières : l’offre paraît plus faible que le laisse penser le discours des assureurs santé. Mais de fait, les entreprises ne semblent pas réellement en demande, et surtout dans les TPE/PME.

Si l’accès aux réseaux de soins et à des actions de prévention est généralement en inclusion de la cotisation, la question d’une éventuelle facturation se pose davantage pour les « nouveaux services » développés par les assureurs santé. À première vue, la réponse des entreprises est claire : une majorité n’est pas prête à payer. Pas plus pour du coaching santé (65 %) des salariés que pour des services liés à la santé au travail (64 %). Cela dit, cette opposition est beaucoup moins marquée pour les structures de plus de 250 salariés où près de la moitié des personnes interrogées ne se déclarent pas hostiles à payer de tels services. |
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Santé et qualité de vie au travail : d’abord de l’information... ou de l’action
Au regard du résultat général, l’information sur la prévention des risques apparaît largement plébiscitée par les employeurs. Mais sur cet item, les scores sont très variables suivant la taille de l’entreprise, avec une fracture sensible entre les moins et les plus de 1 000 salariés. Chez ces dernières, c’est la mise en place de plans d’actions qui suscite le plus d’intérêt, devant le diagnostic et l’information. On peut imaginer que ce dernier besoin soit moins crucial dans les grandes structures au regard de leurs moyens internes et de la réglementation. A contrario, l’intérêt pour une hotline de soutien psychologique est nettement plus marqué dans les grandes entreprises – 80 % d’ « assez et très intéressé » – que dans les plus petites - environ 50 % d’ « assez et très intéressé », en sachant que les problématiques de burn-out et de souffrance au travail semblent davantage toucher les premières que les secondes.
Méthodologie
Étude quantitative en ligne menée en septembre 2016 sur un échantillon de 321 entreprises exercant dans les domaines suivants : Services (46,4 %), Commerce (15,9 %), Industrie (14 %), Construction (6,2 %), Autres (17,5 %).
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