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L’Amrae dispose d’un organisme de formation continue en risk management qui propose cette année une quarantaine de sessions dans son catalogue. Une offre qui comprend des stages thématiques de quelques jours et des programmes de certifications plus longs, reconnus à travers le monde. Focus sur trois thématiques particulièrement sollicitées par les stagiaires.

Élaboration d’une cartographie des risques
C’est un « classique » de la formation des risk managers (RM). La cartographie, étape indispensable de la gestion des risques, peut se définir comme la représentation synthétique et globale des risques hiérarchisés d’une entreprise. Un exercice longtemps réservé aux RM, mais auquel sont aujourd’hui confrontés de plus en plus de salariés. « Le public qui suit cette formation s’élargit année après année. Nous avons des RM qui veulent se confronter à leur méthodologie, mais aussi des contrôleurs internes et des responsables opérationnels qui doivent eux-mêmes agir sur la cartographie dans leur entreprise », indique Gersende Menonville, responsable formation de l’Amrae. Si ce stage rencontre autant de succès, c’est aussi parce que la cartographie est dorénavant mise en avant dans les textes de loi. L’élaboration d’une cartographie des risques de corruption figure notamment parmi les mesures exigées par l’article 17 de la loi Sapin 2, entrée en vigueur le 1er juin dernier. « Le rôle du RM est d’identifier les événements susceptibles d’être des obstacles à l’atteinte des objectifs de l’entreprise, tous secteurs confondus », rappelle Anne Piot d’Abzac, vice-présidente de l’Amrae en charge de la formation.
Ainsi, durant ce module de trois jours alternant théorie et cas pratiques, les stagiaires apprennent les techniques d’interview qui leur permettront de mener des entretiens indispensables à la reconnaissance des risques en interne. Par le biais d’un jeu de rôle incluant tous les participants, ils sont confrontés à tous les types de public qu’ils pourraient rencontrer dans leur entreprise. À noter que, selon l’Amrae, ce stage thématique est régulièrement couplé avec un autre programme proposé par l’organisme sur la mise en œuvre d’une démarche de management global des risques (Enterprise Risk Management, ERM). « Au total, ces deux formations rassemblent plus d’un tiers des stagiaires que nous accueillons », précise Gersende Menonville.
Prise de parole et présentation au board
C’est une nouveauté du catalogue 2018, réclamée par bon nombre de risk managers dont les seules compétences techniques ne suffisent plus pour exercer leur profession. « Le risk manager doit aussi être un bon communicant », observe Gersende Menonville. Explications : après avoir réalisé la cartographie des risques, les RM doivent la faire valider auprès du comité exécutif de leur entreprise, avant de la présenter à un comité d’audit, émanation du conseil d’administration. Bref, leur présentation se fait toujours face aux instances les plus importantes de leur société. Or, dans ces moments-là, « il ne faut pas se laisser impressionner par son auditoire, et délivrer le bon niveau d’informations », indique Anne Piot d’Abzac. Avant d’ajouter : « La présentation doit être bien préparée pour ne pas perdre en route les interlocuteurs, en les noyant, par exemple, dans le détail des plans d’action destinés à limiter les risques. »
De fait, cette nouvelle formation « Soft skills » proposée par l’Amrae – autrement dit liée aux compétences humaines et savoirs comportementaux – entend aider les stagiaires à préparer leurs interventions, en leur apprenant notamment comment capter et entretenir l’attention pour susciter l’intérêt. Des exercices sur la voix, le regard, la posture, la gestuelle, le langage verbal et non verbal sont, entre autres, au programme.
« Les administrateurs ne sont présents que quatre ou cinq fois par an, et n’ont par conséquent qu’un temps limité pour balayer les 15 ou 20 risques les plus importants de l’entreprise », détaille Anne Piot d’Abzac. En moyenne, les risk managers ont une heure pour convaincre. À eux, pendant ce temps, de se montrer « convaincants, persuasifs et synthétiques », souligne Gersende Menonville. Durant ce stage de quatorze heures réparties sur deux jours, une journée est consacrée à la prise de parole en public, l’autre à la scénarisation des présentations.
Le rôle du risk manager est d’identifier les événements susceptibles d’être des obstacles à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Anne Piot d’Abzac, vice-présidente de l’Amrae en charge de la formation
Certifications ARM et CEFAR Stratégie
Outre des stages thématiques, l’Amrae propose également deux certifications, qui sont très plébiscitées. Avec plus de 35 000 certifiés à travers le monde, le programme ARMR (Associate in Risk Management) est une référence dans l’univers du risk management. Cette formation de trente-six jours s’adresse aux cadres désireux d’acquérir des compétences techniques indispensables au métier de RM : de l’identification au reporting en passant par le transfert financier et le traitement des risques.
Dans le cadre d’un partenariat confirmé en décembre 2016 avec The Institutes (l’organisme nord-américain propriétaire de cette formation internationale), l’Amrae est le seul organisme à pouvoir dispenser l’enseignement ARM en français dans les pays francophones. Le Cefar est l’autre certification délivrée par l’organisme de formation continue en risk management. Inscrit depuis juillet 2017 au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), ce programme donne aux futurs stagiaires la possibilité d’obtenir un titre « Risk manager niveau 1 », bac + 5. En dix-huit jours seulement.
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