L'activité de la réassurance française recule de 8 % en 2013 (Apref)
Association des professionnels de la réassurance en France (Apref) APREF

Résilient malgré les catastrophes, matûre pour être au plus près de l'exposition des cédantes, tel est le tableau du marché de la réassurance française et mondiale dressé ce matin par François Vilnet, président de l'Apref (Association des professionnels de la Réasssurance en France) et Bernard Spitz, président de la FFSA. Un marché également en berne puisque - conséquence de la baisse des matières assurables - les encaissements de primes ont diminué en France de 8 % à 6,84M€ et même de 12 % en non-vie.
Une concentration toujours plus forte
Pour ces risques, la part des traités proportionnels est passé de 52 % en 2012 à 47 % l'année dernière, dénotant une orientation du marché vers les excédents de sinistres, et donc vers une exposition de plus en plus décorrélée de la prime. En dommages, la part des traités non proportionnels est même passée de 66 % à 71 %. A noter qu'en France, le marché vie - seul secteur en hausse -, constitue 32,8 % du marché, soit une part supérieure au niveau mondial, où la vie ne détient que 29 % des 240 Md$ (176,37 Md€ euros) d'encaissement. En hausse de 4 %, l'activité mondiale aura essentiellement profité aux plus gros réassureurs dont les dix premiers concentrent désormais 62 % du marché contre 55 % en 2000.
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