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Les courtiers des 100 principales entreprises francaises en 2013
Renouvellements : calme plat sur les tarifs
Les grands comptes français, par l'intermédiaire du courtage, renouvellent leurs contrats d'assurance en gardant le même niveau de primes que l'an dernier. Les assureurs devront encore attendre pour les revirements haussiers auxquels ils aspirent.

Sur le segment des grands comptes, les années passent et se ressemblent. « Le marché des grands risques a été relativement stable lors des renouvellements du 1er janvier 2013 », confie Thierry Masurel, directeur général Europe du Sud de FM Global. Tendance confirmée par Hervé Houdard, directeur général de Siaci Saint-Honoré : « Les assureurs préservent leur portefeuille et les courtiers n'ont pas été fortement chahutés cette année sur les grands comptes. Cette stabilité s'observe aussi au niveau tarifaire. »
TRANSPORT
Paul-Émile Leroy, directeur des grandes entreprises chez Gras Savoye « Sur la branche transport, nous constatons qu'il y a de la capacité et que les assureurs ont toujours un appétit important. »
LIGNES FINANCIÈRES
Stanislas Chapron, directeur général de Marsh France « Les lignes financières, hors institutions, sont extrêmement attrayantes pour les assureurs. Nous constatons qu'ils sont de plus en plus à investir sur la branche responsabilité civile des mandataires sociaux. »
En effet, malgré la recherche par les assureurs d'un meilleur équilibre technique, le marché « ne vire toujours pas à la hausse », selon François Leduc, chez Verspieren. Un constat que les courtiers partagent même sur la branche automobile, alors qu'en toute logique était attendue une augmentation générale des primes, y compris pour les petits parcs de véhicules ou les particuliers. « Sur les grandes flottes automobiles nous avons réussi à conserver des niveaux de primes stables pour nos clients, et nous avons même connu certaines baisses tarifaires », explique Stanislas Chapron. Et le directeur général de Marsh France d'ajouter : « Les assureurs sont à la recherche de chiffres d'affaires, et les grandes flottes peuvent leur rapporter un gros volume de primes. »
DOMMAGES
Hervé Houdard, directeur général de Siaci Saint-Honoré « En dommages, il n'y a finalement que les affaires extrêmement sinistrées ou très exposées qui ont connu des renouvellements à la hausse. »
RC
Robert Leblanc, PDG d'Aon France « La responsabilité civile reste une branche compétitive. Les assureurs conservent leur envie d'investir sur ce segment. »
Outre le calme relatif sur les renouvellements en flottes automobiles, y a-t-il une branche qui puisse se prévaloir d'un revirement tarifaire significatif ? Réponse quasi unanime des courtiers : réellement aucune. Même si, selon Christophe Parizot, directeur des risques industriels de Bessé, « le segment du dommages est plus tendu et plus technique que les autres années », il ne donne aucun signe de hausse au 1er janvier 2013, et ce malgré l'ouragan Sandy. « En dommages, le marché a aussi montré qu'il était solide et qu'il conservait des capacités significatives », appuie même Renaud de Pressigny, directeur général adjoint Gras Savoye Willis Specialties. Le marché a beau connaître quelques tensions sur les affaires exposées et sinistrées, le statu quo tarifaire est encore de mise pour la majorité des grands comptes cette année.
Du côté de la responsabilité civile, la tendance est également à la stabilité, voire parfois à la baisse pour certains comptes. « En RC, malgré l'exposition de nos clients, les renouvellements se sont relativement bien passés. Pour la plupart de nos comptes, l'heure était à la stabilité tarifaire », considère Christophe Parizot. Une stabilité ambiante que Jean Couturié, président du directoire du Diot, explique par « l'appétit que les assureurs conservent encore sur la branche RC ». Outre cette compétition accrue en RC, la montée en puissance des lignes financières et, plus précisément, de la responsabilité civile des mandataires sociaux est à noter. Pour preuve, certains assureurs, comme Allianz Global Corporate et Specialty France, ont décidé d'investir dans cette branche assurantielle et d'autres, comme Zurich France, y ont intensifié leur présence. « Nous conservons effectivement de l'appétit dans des branches comme la responsabilité civile ou encore les lignes financière », conclut la directrice générale de Zurich France, Anne Charo
Mis à part les institutions financières, où la situation est plus compliquée, le marché a passé une nouvelle année où la stabilité tarifaire était de mise.
Olivier Muraire, directeur général France et Europe du Sud de Liberty Mutual
Renouvellements : calme plat sur les tarifs
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