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Résultats FFSA : près de 200 Md€ de cotisations pour l’assurance française en 2014
Résultats FFSA : près de 200 Md€ de cotisations pour l’assurance française en 2014
La FFSA a dévoilé des résultats 2014 marqués par une hausse des cotisations de l'assurance française, dont l'essentiel de la croissance provient de l'assurance vie. Si les chiffres sont satisfaisants, des sujets de préoccupation demeurent, comme le poids des événements climatiques ou encore la hausse des dommages corporels.

2014 restera comme «une année charnière» pour le secteur de l’assurance, selon les termes de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), à l’occasion de la présentation du bilan de l’année écoulée. Et pour cause : à la différence de 2013, l’assurance française a généré 199 Md€ de cotisations, soit une croissance de 6%. L’essentiel de la croissance de l’activité a été soutenue par l’assurance de personnes, dont le niveau de cotisations est ressorti à 148 Md€ (+7%), contre 51 Md€ en assurance de biens et de responsabilités (+1,5%).
Trois scénarios de rupture en assurance dommages
En dommages, si le volume de primes est à la hausse pour la branche automobile (20,1 Md€ de cotisations, +2%) et multirisques habitation (9,7 Md€ de cotisations, +4,5%), le secteur a été confronté «à trois scénarios de rupture l’an passé», relève Bernard Spitz. En auto, les accidents corporels ont progressé de 1,7%, une première sur les vingt dernières années. Une situation à remettre en perspective avec le bilan 2014 de la mortalité routière (+3,7% à 3 488 décès). Principale cible touchée : les usagers des deux-roues motorisés, qui, s’ils représentent 10% du parc de véhicules, pèsent pour 25% des tués sur les routes. Un contexte qui a amené récemment la profession (FFSA et Gema) à relancer les discussions avec la Chancellerie sur l’indemnisation des dommages corporels.
Second scénario de rupture : la baisse du nombre de cambriolages de résidences principales et secondaires à 232 500 en 2014, contre 246 200 en 2013. «L’efficacité des mesures de prévention comme les dispositifs de télésurveillance expliquent en partie cette diminution», selon Bernard Spitz. Dernier scénario de rupture : le poids des événements climatiques, qui a représenté un montant de 2,2 Md€ d’indemnisations l’an dernier, bien au-delà de la moyenne annuelle des vingt dernières années, de l’ordre de 1,5 Md€.
Dégradation du ratio combiné en auto
A l’arrivée, le ratio combiné toutes branches dommages ressort stable à 100%, dont 102% en habitation (-1 point), mais il s’aggrave de deux points en auto, de 105% à 107%. Ce qui fait craindre de possibles nouvelles hausses de tarifs : «L'assurance auto est un marché concurrentiel. C'est un produit d'appel avec des tarifs compétitifs. Avec un ratio combiné compris entre 85% et 105%, il est possible de baisser ou stabiliser les tarifs. Au-delà, il est difficile de tenir cette équation économique», pointe Stéphane Pénet, directeur des assurances de biens et de responsabilités de la FFSA.
Regain de couleurs en assurance vie
En assurance vie, la collecte nette est une nouvelle fois positive, à 21 Md€, contre 11 Md€ en 2013. Une progression encourageante, mais qui reste loin des années 2009-2010, où elle s’établissait à 50 Md€. «En 2014, les ménages français ont privilégié l'assurance vie au détriment du livret A et du livret développement durable (LDD), une première depuis 2005», souligne Pierre Michel, délégué général de la FFSA. Côté rendements, le message du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a certes été entendu, mais les rendements sont restés extrêmement compétitifs dans un contexte d’inflation quasi-nulle (+0,3% en 2014). L’assurance vie a servi des taux moyens de 2,5%, en baisse de 0,3 point dans un environnement de taux bas, mais reste le deuxième meilleur rendement du paysage des produits financiers, derrière les supports en unités de compte (UC), à 4,7%. A noter que les UC ont représenté 20% de la collecte nette en 2014.
Eurocroissance et vie-génération : ambitions contrastées
S’agissant des contrats eurocroissance et vie génération, la FFSA affiche de grandes ambitions. «Fin 2015, 70% du marché proposera l'eurocroissance à sa clientèle, contre 40% pour vie-génération, qui vise un public plus avisé», rappelle Bernard Spitz. Pas sûr toutefois que ces deux placement rencontrent le succès escompté à court terme au regard du contexte économique actuel. Ni même qu’ils tiennent leurs promesses en termes de rendements. De ce point de vue, FFSA et Gema ne partagent pas les mêmes visions sur ces deux contrats. Même si aucune position politique commune n’a été arrêtée au sein du Gema, il apparait clairement «qu’un grand nombre de membres ne souhaitent pas dans l'immédiat lancer un contrat eurocroissance», avance Pascal Demurger, son président.
Discussions avec Touraine sur le tiers-payant
En santé, les organismes de complémentaires santé ont versé en 2014 l’équivalent de 26 Md€, soit près de 14% des prestations maladies versées en France. Interrogé sur l’état d’avancement des discussions avec l’administration de Marisol Touraine sur le tiers-payant (mise en place d’une plate-forme commune), Véronique Cazals, directeur des affaires santé de la FFSA, a indiqué que les «parties-prenantes travaillent pour établir un cadre d'opérabilité sur un système qui soit simple et sécurisant en matière de garantie des paiements». Et d’ajouter «qu’un groupe de travail avait été créé à l’initiative de Marisol Touraine, qui se réunit ce jour».
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