Résultats semestriels 2015 : forte amélioration du résultat net pour Groupama

Pour le premier semestre 2015, Groupama affiche un chiffre d’affaires en légère hausse de 0,9% à 9,3 Mds€, en croissance à l’international ( +8,8% à périmètre et taux de change constants,à 1,6 Md€), et en légère baisse en France (-0,6% à 7,6 Md€). L'activité du groupe se répartit à hauteur de 5,2 Mds€ pour l’assurance de biens et responsabilité (+1,1%), et de 3,9 Mds€ pour l'assurance de personnes (+0,5%).

Le résultat net du groupe, 266 M€, ressort en hausse de 90%, sachant que Groupama avait affronté une baisse de 25% de son résultat net au premier semestre 2014, en raison de moindres plus-values et de pertes sur actifs financiers et dérivés. Sur ce semestre, le groupe a enregistré pour 150 M€ d'éléments non récurrents positifs (contre 40 M€ sur la même période de 2014), une évolution que le groupe explique « essentiellement par la hausse des plus-values réalisées qui résulte de la politique de réduction des risques d'actifs ». Groupama a notamment cédé ses titres Veolia Environnement et Mediobanca, si bien que la part des actions, nette de couverture, représente 4,8% du portefeuille d'actifs à fin juin 2015, contre 5,3% au 31 décembre 2014.

Progrès de la rentabilité opérationnelle

Le groupe veut néanmoins faire passer le message que les performances opérationnelles sont au rendez-vous. « Nos résultats semestriels se caractérisent par un net progrès de notre rentabilité opérationnelle dans tous nos métiers », commente Thierry Martel, directeur général de Groupama SA à l’annonce des résultats. Le groupe affiche ainsi un résultat opérationnel économique de 116 M€ (contre 100 M€ au premier semestre 2014), dont 103 M€ dégagés en France et 24 M€ à l'international.

En assurance de personnes, le chiffre d’affaires pour le marché français est ainsi en diminution de 2,2% par rapport au premier semestre 2014, à 3 393 M€ en raison de la baisse de l’activité en épargne/retraite individuelle en euros (-9,6%, à 590 M€). En revanche, le chiffre d’affaires pour le marché français en unités de compte est en hausse, à 300 M€. La part des UC est désormais de 19,7% des encours en épargne individuelle, contre 17,6% au 31 décembre 2014. « Notre adaptation aux nouvelles conditions du marché de l’épargne et de la santé se confirme avec une montée en puissance régulière de nos unités de compte et un fort développement en assurance santé collective », explique Thierry Martel. A cet égard, le chiffre d'affaire en santé progresse de 0,3%, se décomposant en une diminution de 2,2% en santé individuelle, et une hausse de 10,8% en santé collective, « sous l'effet de la montée en puissance des contrats ANI ».

En assurance non-vie, le groupe affiche un ratio combiné de 98,7% contre 98,5% au premier semestre 2014. La charge des sinistres graves est en net recul sur le premier semestre ainsi que celle relative aux sinistres climatiques, mais le ratio combiné est impacté par des charges de provisions liées à l'environnement de taux bas, ce qui pèse à hauteur de 125 M€.

Enfin, sur le front de la solidité financière, les capitaux propres du groupe sont stables par rapport au 31 décembre 2014, à 8 Mds€, son ratio d’endettement est de 11,2% et sa marge de solvabilité réglementaire est à 251% contre 253% au 31 décembre 2014. Fitch, seule agence à noter le groupe, a relevé sa notation le 29 mai dernier de "BBB" à "BBB+" et l'a assorti d'une perspective stable.