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Alors que leur poids ne cesse de croître dans les effectifs et les recrutements du secteur de l’assurance, les femmes représentent moins d’un tiers des postes de direction.
Les chiffres sont parfois trompeurs. Le 13 décembre prochain, l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance (Oema) présentera les données sociales du secteur. L’Argus de l’assurance s’est procuré en exclusivité les résultats consacrés à l’égalité professionnelle hommes/femmes.
Selon ce rapport, à première vue, tous les voyants sont au vert. La part des femmes dans l’effectif total de l’assurance progresse (60,1 %, +0,1 point par rapport à l’exercice précédent). Tout comme leur présence dans l’encadrement (48,8 %, +0,5 pt) ou parmi les cadres de direction (29 %, +1,4 pt). « Sauf qu’à ce rythme-là, il va falloir un siècle et demi avant que la parité soit atteinte dans tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise », ironise Norbert Girard, secrétaire général de l’Oéma, précisant que le chapitre sur la mixité s’intitule cette année : « La féminisation au ralenti. »
Les femmes moins présentes au sein des instances dirigeantes
Pour lui, le problème se situerait notamment du côté de la promotion interne. Car comment expliquer que bien qu’elles représentent désormais quasiment trois recrutements sur cinq dans le secteur (58,9 %), les femmes soient moins visibles au fur et à mesure que les responsabilités augmentent ? « Dans les classes 5 ou 6 – correspondant aux premiers niveaux d’encadrement et aux fonctions intermédiaires – le nombre de femmes promues n’est certainement pas suffisant. C’est justement là qu’il faut mettre l’accent », estime Norbert Girard. Si cette tendance perdure, le risque pourrait être d’avoir moins de candidatures féminines que masculines proposées lors des attributions de postes au sein des instances dirigeantes.
Pour que l’égalité professionnelle s’améliore, le secrétaire général de l’Oéma préconise aussi de s’attaquer à un autre sujet. « On parle souvent de la notion de plafond de verre, moins du concept des parois de verre. Or, les femmes sont souvent cloisonnées dans des fonctions supports, telles les ressources humaines ou la communication. Des postes moins stratégiques que les DAF (NDLR : directeur administratif et financier) ou même les directions des systèmes d’informations, trustés majoritairement par des hommes », conclut-il.
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