TROIS QUESTIONS À..., risk manager de Heineken et président de l'association néerlandaise de la profession
TROIS QUESTIONS À...
, risk manager de Heineken et président de l'association néerlandaise de la profession
La disparition de la Bourse d'Amsterdam va-t-elle bouleverser la couverture aux Pays-Bas ?
Non, c'est en réalité un non-événement, car le système néerlandais fonctionne sur un mode de coassurance dans lequel la Bourse ne jouait qu'un rôle mineur et qui concernait uniquement les sociétés de taille modeste.
Qu'est-ce qui change pour Heineken ?
Rien, puisque nous faisons appel aux courtiers pour couvrir nos risques. Par ailleurs, nous disposons d'une captive d'assurances qui prend en charge les risques dommages liés à notre activité.
Pour quelles raisons avez-vous créé cette captive ?
Il existe deux raisons principales. D'une part, la constitution d'une telle société permet d'atteindre directement le marché de la réassurance. La deuxième raison est qu'une captive permet à une société de construire son propre programme de financement.