Un violent séisme secoue le centre de l’Italie
Gestion des risques catastrophes naturelles

Le séisme de magnitude 6,2 qui a frappé l’Italie, mercredi 24 août 2016, a fait de nombreuses victimes et d’importants dégâts dans le centre du pays. Plusieurs villages sont partiellement détruits.
Un violent tremblement de terre a secoué le centre de l’Italie, aux environs de 3h30, mercredi 24 août 2016. L’épicentre de ce séisme de magnitude 6,2 se situait dans une zone montagneuse de la région d’Ombrie, à 150 km de Rome.
Le bilan, encore provisoire, s’annonce lourd : 73 victimes étaient recensées un peu plus de douze heures après le séisme selon l’agence Ansa, et de nombreuses personnes étaient encore portées disparues. Sur le plan matériel, le tremblement de terre qui a été ressenti jusque dans la capitale a occasionné des dégâts importants. Plusieurs villages sont partiellement détruits comme le montrent les images diffusées par les médias italiens et par les réseaux sociaux.
Pays européen, le plus exposé aux risques sismiques
L’Italie est très exposée aux risques sismiques. Au cours de ces dix dernières années, le pays a été secoué par deux catastrophes majeures. En avril 2009, dans le centre du pays déjà, un séisme d’ampleur équivalente à celui qui vient de se produire (magnitude 6,3) avait causé la mort de 300 personnes et des dégâts considérables (plus de 10 000 bâtiments endommagés ou détruits).
Trois ans plus tard, la région d’Emilie-Romagne, était secouée par deux tremblements de terre en moins de dix jours. Au total, une trentaine de décès et plus de 10 Md€ de dommages étaient à déplorer. C’est suite à cet événement qu’avait été relancé le projet de création d’un régime catastrophes naturelles. Mais celui-ci n’a toujours pas abouti.
Un riSque difficile à assurer
Le risque sismique, très fréquent en Italie, est peu couvert par les assureurs. Quand ils le font, « c’est de manière très sélective et avec des franchises élevées, ce qui bien souvent ne permet pas de couvrir plus de 50% des dommages », comme l’explique un intermédiaire italien. Dans les zones sismiques, il est donc très difficile voire impossible de s’assurer.
En l’absence de couverture, c’est l’Etat qui intervient. Après le double séisme de 2012, l’Italie avait obtenu une aide de 670 M€ de la part du Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE) qui peut être mobilisé en cas de catastrophes naturelles majeures.
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