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Passage à la e-santé : un vrai mouvement de fond
Les Français n’affichent pas réellement de blocage sur l’usage du digital en santé. Mais l’enquête réalisée pour L’Argus de l’assurance et Cegedim Insurance Solutions révèle une pratique de la e-santé plus marquée pour les jeunes générations.

Les Français ont clairement gagné en maturité vis-à-vis de la e-santé ! C’est ce que montre l’enquête réalisée par L’Argus de l’assurance en partenariat avec Cegedim Insurance Solutions. Une majorité d’entre eux (54 %) connaissent ainsi Mon espace santé, la nouvelle plateforme déployée en début d’année par l’Assurance maladie en remplacement du Dossier médical personnel (DMP). Et parmi ces derniers, ils sont même 37 % à avoir utilisé ce nouvel outil destiné à stocker les données de santé des assurés et à favoriser les échanges d’informations entre professionnels du monde médical. Le taux d’usage final (20 %) peut paraître faible, mais il n’est pas négligeable au regard des échecs répétés du DMP depuis vingt ans.
Les outils d’un meilleur suivi
De fait, pas moins de 65 % des personnes interrogées sont favorables, via une telle plateforme, au partage de documents entre la Sécurité sociale, les professionnels de santé et les organismes complémentaires d’assurance maladie (Ocam). Plus largement, les sondés voient dans la numérisation de leurs données de santé la promesse d’un meilleur suivi par les professionnels de santé (46 %) et d’une simplification de leurs démarches (44 %). Et beaucoup moins un passage obligé pour développer la téléconsultation (10 %) ou un suivi personnalisé à distance (24 %).
Comme si la population percevait le digital d’abord comme un outil d’amélioration du système de santé, plutôt que comme un support de transformation du système. La e-santé, oui, mais sans bousculer réellement le cadre actuel, et tout particulièrement le dialogue et le contact directs avec le monde médical. Le choix des praticiens fournit un autre exemple révélateur : les patients font d’abord confiance aux professionnels de santé (47 %) et à leur entourage (40 %) pour trouver un médecin, bien loin devant les supports digitaux.
On retrouve ce relatif conservatisme des assurés envers la e-santé dans les attentes exprimées envers leur assurance complémentaire santé. Là aussi, ils plébiscitent la simplification des démarches (41 %), mais très peu sont intéressés par la délivrance d’un conseil en lien avec des objets connectés (1 %). Et ils ne sont que 15 % à attendre de leur « mutuelle » qu’elle leur facilite l’accès à des professionnels de santé, cela alors que le sondage L’Argus de l’assurance / Cegedim Insurance Solutions confirme les difficultés rencontrées pour décrocher un rendez-vous chez le médecin. Pour près de la moitié des personnes interrogées, le délai pour obtenir un rendez-vous chez le généraliste est de plus d’une semaine et, dans le cas du spécialiste, il grimpe à plus de deux mois pour deux tiers des sondés.
Différences entre générations
Mais les attitudes évoluent et le sondage dévoile une réelle fracture entre générations sur le choix du médecin. Les séniors se tournent à 60 % vers le monde médical pour trouver le bon praticien alors que les 25-37 ans font quasiment autant confiance aux suggestions des applications de prises de rendez-vous, telles que Doctolib, Maiia… (32 %) qu’aux conseils des blouses blanches (38 %). Et dans ce même registre, les 18-24 ans et 25-37 ans sont bien plus nombreux à consulter les avis postés sur Internet que la moyenne de la population. Une évolution que les complémentaires devraient peut-être plus fortement intégrer quand on découvre qu’une écrasante majorité des assurés (89 %) utilisent encore une carte de tiers payant papier !
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