Assurance récolte : vers un modèle à l’espagnole ?


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Le gouvernement a ouvert cet été une concertation avec les syndicats agricoles et les assureurs afin d’encourager le développement de l’assurance récolte. L’Argus fait le point sur les propositions de réforme.
Inondations record au printemps 2016, grêle sur les vignobles bordelais au printemps 2018, sécheresse record à l’été 2019… les risques climatiques s’intensifient et les dommages sur les exploitations agricoles sont de plus en plus importants. Or, seulement 30% des surfaces viticoles et 26 % des grandes cultures sont couvertes par un contrat multirisques climatiques (MRC), tandis que les prairies ne sont pas assurées et l’arboriculture quasiment pas, rappellent les sénateurs de l’Hérault, de la Gironde et du Tarn et Garonne dans une proposition de résolution enregistrée le 2 septembre.
Pour pallier les insuffisances du système actuel, le gouvernement a ouvert en juillet dernier une concertation avec le Conseil de l’agriculture française (CAF) – dont Groupama, la Fédération nationale du Crédit Agricole et la MSA sont membres, aux côtés des syndicats agricoles. « Malgré nos efforts, l’assurance récolte ne s’est pas développée en France et les assureurs se retrouvent donc face à des phénomènes d’anti-sélection. La solution réside dans l’instauration d’une assurance obligatoire, ou bien très fortement encouragée au moyen d’un partenariat public-privé », explique l’une des parties prenantes.
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