Le nouveau visage de QBE France

La succursale française de l’assureur QBE, spécialiste des entreprises et des professionnels, affiche en ce début d’année une nouvelle ligne stratégique et un projet ambitieux : devenir le partenaire de référence des ETI en matière de gestion des risques Dommages et Responsabilité Civile. Explications avec Delphine Leroy, sa nouvelle Directrice Générale, arrivée en novembre 2021.

 

Partager
Le nouveau visage de QBE France

Vous venez de prendre la tête de QBE France. Quelle est la stratégie du groupe déjà en place et quelles sont vos ambitions à moyen terme ?

Je suis ravie d’avoir rejoint un groupe qui possède une forte visibilité et un positionnement intéressant sur le marché français, de par son ancrage régional. C’est également un groupe avec une vision forte : en plus d’être un assureur, QBE s’affirme progressivement comme un partenaire en gestion des risques auprès de ses clients PME et PMI, souvent contraints en ressources dans ce domaine. Initiée depuis 7 ans, cette stratégie porte déjà ses fruits, mais j’ambitionne d’aller encore plus loin ! L’objectif de QBE France à moyen terme ? Devenir le partenaire en gestion de risque le plus fiable et le plus innovant pour les entreprises et les courtiers face aux perturbations réglementaires, climatiques et numériques et le plus présent pour les PME et ETI mais également sur les grands comptes. Ceci afin de permettre un avenir plus résilient.

En quoi consiste votre plan d’action stratégique pour y parvenir ?

Pour affirmer ce nouveau positionnement stratégique, nous allons consolider notre présence auprès des PME-PMI et notamment des ETI jusqu’à 300 M€ de chiffre d’affaires. En parallèle, nous allons renforcer notre ancrage régional en créant de nouvelles délégations, comme prochainement en Région Méditerranéenne. Nous allons également étoffer nos équipes dans les régions les plus porteuses et accélérer notre croissance sur les lignes de produits Dommages et RC destinées aux ETI de 300 M€ à 1Md € de chiffre d’affaires. Nous ouvrons une ligne Marine, Art et Valeurs. Notre approche sera plus sectorielle, avec un focus sur la construction, les institutions financières, les sciences de la vie et le monde de la technologie dont le cyber. Nous sommes d’ailleurs l’un des rares assureurs à être resté présent sur le risque cyber lors de la dernière campagne de renouvellement. L’objectif de ce nouveau positionnement stratégique est simple : développer une approche technique et pointue des risques, en toute transparence, tout en maintenant nos niveaux de souscription, afin de porter notre croissance. Nous cherchons avant tout à être présents pour nos clients.

Des exemples d’avancées en matière d’accompagnement des PME et ETI ?

Nous sommes en effet en train de changer notre structuration et notre façon de processer les affaires afin de faire gagner du temps aux souscripteurs. La digitalisation des petites affaires, notamment en Responsabilité Civile Professionnelle, va permettre de délivrer rapidement les attestations RC de début d’année, sans retard. Dans cette démarche, nous pouvons compter sur l’appui de nos partenaires courtiers digitalisés, comme +Simple. Nos équipes sont très engagées et c’est vraiment enthousiasmant ! Autre exemple, nous renforçons nos capacités à l’international afin d’accompagner les ETI implantées à l’étranger. Ce soutien se fera en amont, lors de la mise en place de polices d’assurance locales depuis la France, et en aval pour la gestion de leurs risques et leur conformité réglementaire. Nous sommes déjà présents dans 180 pays, mais cela va croître progressivement.

Vous avez publié récemment un baromètre sur la gestion des risques de PME et ETI en France. Sur quels risques les entreprises ont-elles le plus besoin de votre appui ?

Le trio de tête reste constant : il s’agit des risques humains, matériels et réglementaires. Si le risque cyber reste un risque majeur pour 30 % d’entre elles, on constate une prise de confiance liée à la formation interne et à la mise à jour de leurs systèmes. Globalement, le baromètre souligne une évolution de leur approche de la gestion des risques, qui reste identifiée pour 51 % d’entre elles comme un élément clé de compétitivité, après la stratégie commerciale et l’innovation/R&D. Autre enseignement, les courtiers et les assureurs sont mieux identifiés dans la gestion des risques, même s’il reste encore du chemin pour accompagner au maximum nos clients.

La prévention fait partie de la politique de gestion des risques. Quels moyens développez-vous sur ce sujet ?

Grâce à notre partenariat avec Arengi, nous continuons à offrir à chacun de nos clients une cartographie de leurs risques. Pour accompagner les ETI, nous recrutons un ingénieur-préventionniste qui sera basé en France et qui travaillera en étroite collaboration avec ses homologues au niveau du groupe QBE. Enfin, en cas de survenance d’un sinistre, nous proposons à nos clients l’intervention de prestataires de services spécialisés sur certaines lignes (notamment le cyber) ou sur certains secteurs d’activité (par exemple les sciences de la vie).

Lors des Rencontres AMRAE début février, vous avez lancé votre programme « Premiums4Good ». En quoi consiste-t-il ?

C’est un programme unique dans le monde de l’assurance qui consiste à laisser la liberté à nos clients d’investir 25 % de leurs primes d’assurance dans des projets avec un impact social ou environnemental positif. Les entités britanniques et australiennes le font déjà depuis 2016, c’est au tour de QBE France de le proposer.

Outre vos clients et partenaires, avez-vous prévu aussi du nouveau pour vos collaborateurs ?

Oui, les collaborateurs ont même une place privilégiée dans notre plan stratégique. Nous avons la volonté d’instaurer une culture inclusive, axée sur la diversité au sein de QBE France. Je veux que le talent des collaborateurs soit mieux reconnu, et qu’ils évoluent dans un environnement où ils se sentent libres d’exprimer leurs idées et de partager leurs bonnes pratiques. Ce travail passe à la fois par les managers, le CSE, des groupes de travail transversaux et les équipes de direction.

Contenu proposé par QBE

Sujets associés