Risques climatiques : Ban Ki-moon soumet trois défis aux assureurs
Lors d’une réunion sur la résilience au changement climatique, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a appelé le secteur de l’assurance à l’action d’ici 2020. Une prise de position forte alors que les représentants d'une cinquantaine de pays se réunissent cette semaine pour poser les premiers jalons de la mise en oeuvre de l’accord sur le climat adopté en décembre dernier.
Haude-Marie Thomas

Face aux représentants du secteur de l’assurance, réunis à New York ce mercredi pour une réunion sur la résilience au changement climatique, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a tout fait pour bousculer le secteur. Après avoir salué l’établissement de nouveaux instruments pour gérer les risques, comme le CCRIF, un syndicat créé en 2007, à l’initiative de Munich Re, pour la couverture des risques catastrophiques dans les Caraïbes (16 pays), ou la Capacité africaine de gestion des risques (ARC), Ban Ki-moon a ainsi lancé un premier défi à l’assistance. « Nous devrions tenter d'établir des structure similaires de gestion collective des risques à travers le monde d'ici 2020 », a-t-il déclaré.
Investissements responsables
Le secrétaire général a également insisté sur le fait qu’il ne suffisait pas de créer de nouveaux produits pour répondre aux catastrophes climatiques, mais également de réduire l’empreinte carbone des placements existants afin qu’ils ne contribuent pas à l’augmentation de l’effet de serre. « Je vous mets au défi de doubler vos investissements dans l’énergie propre et durable d’ici à 2020 », a lancé Ban Ki-moon en déplorant que les énergies renouvelables, moins chères et plus disponibles désormais, soient « toujours concurrencées par les milliards de dollars investis dans l’industrie des combustibles fossiles ».
Enfin, Ban Ki-moon a appelé le secteur à travailler de concert avec les Nations Unies pour s'assurer que des mécanismes d'alerte et d'actions précoces soient mis à disposition des pays les plus vulnérables d'ici 2020. « Nous devons passer de la gestion des catastrophes à la gestion et à la réduction des risques », a-t-il affirmé en ajoutant qu’il fallait également se mobiliser pour fournir aux plus vulnérables un meilleur accès aux mécanismes de transfert des risques.
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