Chahutée, la direction de l'Afer se défend
Jean Philippe Dubosc
\ 18h03
Jean Philippe Dubosc
La direction de l’Association française d’épargne et de retraite (Afer) a publié dans la soirée du 30 juin un communiqué de riposte aux accusations proférées par des apporteurs historiques de l’Afer sur les pratiques jugées autoritaires de Gérard Bekerman, le président de l’association d’épargnants. Ces accusations, dont certaines sont parues dans la presse, font suite à l’assemblée générale annuelle particulièrement houleuse de l’Afer, organisée le 29 juin à Nantes (Loire-Atlantique) et au cours de laquelle des participants ont reproché à Gérard Bekerman de se servir des pouvoirs des adhérents, qui lui permet de disposer de 60% à 70% des voix, pour adopter les propositions de la direction et rejeter celles des courtiers. Près de la moitié des 507 personnes présentes lors de l’AG aurait quitté la salle du centre des congrès de Nantes après qu’une résolution introduisant un arbitrage gratuit par an (et limité à 50€ pour les arbitrages suivants) présentée par la direction ait été adoptée alors qu’une proposition identique présentée par un collectif de courtiers avait été rejetée quelques minutes auparavant. « 87% des adhérents ont choisi la stabilité et la sérénité en approuvant toutes les résolutions présentées par le conseil d’administration », peut-on lire dans le communiqué. Toujours selon ce document, Gérard Bekerman estime que « l’AG Afer [doit] rester une assemblée d’adhérents et non pas une tribune pour servir les intérêts personnels d’une “poignée de courtiers grincheux“ ». L’assemblée générale du 29 juin a duré près de 4 heures, contre environ 2 heures les autres années. Et contrairement à la tradition, aucun cocktail n’était prévu à la fin.
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