CMU-C : le renoncement aux soins divisé par deux
Une étude de la Drees montre que cette complémentaire santé gratuite limite considérablement le renoncement aux soins pour raisons financières.

Destinée aux personnes ne disposant que de très faibles ressources, la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) réduit le risque de renoncement aux soins pour raisons financières au même titre qu’une couverture complémentaire santé standard du marché. Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees, ministère de la Santé), rendue publique mardi 15 décembre, les bénéficiaires de la CMU-C ont un risque de renoncement aux soins divisé par deux par rapport à des personnes présentant les mêmes caractéristiques socio-économiques et un état de santé comparable. Et le rôle protecteur de la CMU-C est « particulièrement marqué » pour les prestations les moins bien remboursées pas l’assurance maladie obligatoire, en l’occurrence les soins dentaires prothétiques et l’optique.
Créée en 2000, la CMU-C bénéficie à 5,3 millions de personnes en 2015. Elle est financée par la taxe de solidarité additionnelle (TSA) payée par les organismes complémentaires santé, à hauteur de 6,27% de leur chiffre d’affaires, ainsi que par une fraction de la taxe sur les tabacs.
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