CSCA : plus qu’un seul candidat à la présidence
Les distributeurs Syndicats professionnels

Alain Morichon a confié à l’Argus de l’assurance ses projets d’avenir suite à la décision récente de renoncer à briguer la présidence de la CSCA.
Le 4 juin prochain, le conseil d’administration de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA) doit élire un nouveau président. Un président qui pourrait bien ne présider que quelques semaines avant que n’interviennent de nouvelles élections dans le cadre du syndicat unifié, conformément au processus d’union d’ores et déjà voté, début avril. Ce projet majeur pour la profession est porté par une très large majorité, dont le président actuel de la CSCA, Dominique Sizes, et le président délégué, Alain Morichon.
Surprise... y compris pour les adhérents du Sfac
Jusqu’à ce jour, deux candidatures étaient officiellement déclarées : celle d’Alain Morichon, président du Sfac, président délégué de la CSCA ainsi que président de l’Orias, et celle d’Hervé Houdard, directeur général de Sciaci Saint Honoré. Or, vendredi dernier, le 9 mai, La Lettre de l’assurance lâche en début de soirée l’annonce du retrait d’Alain Morichon. Une surprise pour tous, à commencer par les adhérents du Sfac, qui auront dû attendre ce mardi matin pour recevoir la lettre de non-candidature, signée de leur président.
31 ans de vie syndicale
Il s’y explique longuement, détaillant comme il se doit une décision mûrement réfléchie, «à la hauteur de mes 31 ans d’implication dans la vie syndicale», précise-t-il lors d’un entretien avec la rédaction de l’Argus de l’assurance, avant d’ajouter : «Je souhaite que notre processus d’union aboutisse rapidement, y compris sur le modèle validé lors de notre dernière assemblée, même si j’ai pu proposer un modèle différent qui prône l’ouverture, à un moment où les questions de représentativité patronale nécessiteront d’attirer à la CSCA tous les chefs d’entreprise et les salariés de secteurs proches du nôtre.» Convaincu qu’à terme, les fédérations patronales interprofessionnelles (Medef, CGPME) tireront les ficelles des futurs textes, il estime que «la CSCA doit adhèrer à l’une d’elles au niveau national».
Un avenir à la CSCA
Ceux qui connaissent bien Alain Morichon ne l’imaginent pas loin de ce syndicat. Il confirme d’ailleurs leur intuition en affirmant : «Je vais rester actif mais j’agirai de façon moins visible. Depuis la création de la CSCA, je suis président délégué et je consacre environ 50% de mon temps à l'ensemble de mes mandats. Je ferai tout pour que les adhérents du Sfac continuent à être défendus dans le processus d’union.» Et lorsqu’au détour d’une question, l’on évoque son rôle dans la future CSCA, il n’écarte pas la possibilité de garder des fonctions au sein de la chambre régionale d’Ile-de-France. En revanche, il repousse énergiquement l’idée même d’être candidat à la prochaine élection non sans esquisser le portrait-robot du président idéal : «Quelqu’un de très disponible disposant d’une majorité confortable», et de son équipe : «Le futur syndicat devra être en mesure d’apporter les moyens suffisants aux équipes de permanents et à ceux qui détiennent des mandats pour accroître l’efficacité de l’organisation.»
Vous aimerez aussi

ETF : définition, fonctionnement, trading
Publi-Rédactionnel
Commentaires
CSCA : plus qu’un seul candidat à la présidence