Dépendance : la FFSA appelle à un « partenariat optimal » avec les pouvoirs publics
Avec son processus de labellisation des contrats dépendance, la Fédération française des sociétés d’assurance entend démontrer sa volonté de participer pleinement à l’amélioration de la prise en charge de la perte d’autonomie

La Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) a lancé son label GAD pour les contrats d’assurance dépendance. Cette labellisation, qui reprend effectivement les grandes lignes du projet dévoilé par l’Argus de l’assurance, vise à proposer aux assurés « des garanties plus lisibles, plus protectrices et accessibles au plus grand monde ». C’est la Seddita qui sera chargée de décerner le label et ainsi de vérifier que les conditions générales du contrat, soumis par tout type d’organisme d’assurance, sont bien conformes au cahier des charges du label. « C'est un socle minimum pour un contrat couvrant la dépendance lourde », a bien précisé Stéphane Dedeyan, président de la commission plénière des assurances de personnes, avant de souligner qu’il s’inscrivait « dans une logique d’amélioration continue ».
Déjà beaucoup de retard
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De fait, si la réalisation de ce label « a pris du temps », notamment parce qu’il «fallait laisser aux acteurs la possibilité de s’adapter», Bernard Spitz, président de la FFSA, l’évoque comme « une étape ». « Notre souhait est que cette démarche s’inscrive pleinement dans la réforme [de la dépendance : ndlr] annoncée pour la fin de l’année », a poursuivi le président de la Fédération, avant de juger « indispensable que les acteurs publics et privés mettent en commun leur réflexion » : « L’objectif est d’arriver à un partenariat optimal » sur une véritable préoccupation de la société. Selon un sondage CSA réalisé pour la FFSA, 50% des Français considèrent que le financement de la dépendance est un « sujet important sur lequel beaucoup de retard a déjà été pris ».
Le feuilleton de la réforme
Après avoir donné le sentiment qu’elle appliquait la politique du TSA – tout sauf l’assurance – il semblerait que la ministre délégué aux Personnes âgées et à l’Autonomie ait la dent moins dure envers la profession des assureurs. Interpelée, via Twitter, sur l’appel au partenariat de Bernard Spitz, Michèle Delaunay répond qu’elle souscrit « à une convergence des critères de dépendance entre pouvoirs publics et assurance privée ». Cela dit, il reste encore plusieurs mois pour que ce « partenariat » prenne une forme concrète, en sachant que les précédents épisodes du feuilleton de la réforme de la dépendance appellent toujours à une certaine prudence.
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