Intempéries du Sud-Est : assureurs et intermédiaires mobilisés
Intempérie catastrophes naturelles

Le niveau des cours d’eau revenant progressivement à la normale après les fortes précipitations et les inondations du week-end dernier, l’heure est maintenant à l’évaluation des dommages dans le Sud-Est. Dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes, les cellules de coordination «catastrophes naturelles», composées de représentants du secteur de l’assurance et des pouvoirs publics, ont été activées. De leur côté, les acteurs de l’expertise, qui étaient en alerte dès le week-end, ont renforcé leurs équipes afin de traiter l’afflux de missions.
Guichet unique pour informer les professionnels
Dans le Var, où la préfecture comptabilise douze communes sinistrées, «un guichet unique a été ouvert, mardi 21 janvier, à Hyères, dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie, afin d’informer les professionnels et les entreprises des mesures à prendre», indique Yves Petit, président de la chambre départementale d’Agéa.
Selon cet agent général, dans les secteurs de La Londe et de Hyères, outre les quartiers résidentiels, des entreprises situées dans une zone artisanale ont été touchées – ainsi que des exploitations agricoles, horticoles notamment. «Les détritus charriés par les rivières ont également causé des dommages aux bateaux de la zone portuaire», ajoute Yves Petit.
Des sinistres qui impliquent des compétences variées
Pour les experts, les sinistres à gérer s’avèrent très différents d’une zone à l’autre et nécessitent des compétences variées. Dans le Var, la plupart des dommages sont la conséquence des inondations et des ruissellements d’eau, selon Frédéric Boy de la Tour, représentant de la Compagnie des experts (CEA) pour la région Méditerranée, «alors que, dans les Alpes-Maritimes, nous avons affaire à plusieurs typologie de dossiers : des dommages aux bâtiments suite à des glissements de terrain, des caves et rez-de-chaussée inondés et des dégâts des eaux suite à infiltration», précise l’expert.
Dans le sud-est de ce département, les dommages aux infrastructures et notamment au réseau routier ne facilitent par le travail des experts, mais la situation reste gérable, selon Frédéric Boy de la Tour. Rien que pour la métropole Nice Côte d’Azur, la facture des travaux de remise en état de la voierie pourrait représenter une facture de 6 M€.
Selon les observateurs sur le terrain, il faudra encore quelques jours pour établir un bilan plus précis de cet événement climatique. Mais, en termes d’intensité, de nombre de victimes et de répercussions économiques, il reste sans commune mesure avec les inondations qui ont touché Draguignan en 2010.
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