Le régulateur britannique veille aux intérêts des retraités
STÉPHANIE SALTI, À LONDRES

La FSA vient de lancer une enquête approfondie sur les pratiques en vigueur dans le secteur des rentes viagères, qui pèse outre-Manche quelque 11 Md £. Le régulateur des services financiers britanniques craint en effet que les retraités n’obtiennent pas les meilleurs taux du marché et perçoivent au final des rentes inférieures à celles qu’ils pourraient obtenir s’ils examinaient l’ensemble des offres présentes sur le marché. Les écarts d’un fournisseur à l’autre sont significatifs et peuvent varier jusqu'à 20%.
Depuis 1988, les compagnies d’assurances sont contraintes outre-Manche, selon l’option open market (OMO), d’informer leurs clients qu’ils ont le droit d’acheter une rente auprès de tous les acteurs du marché. Or, seuls 20% des détenteurs de polices utilisent cette option, selon une étude publiée en 2010 par la FSA.
Le régulateur se propose donc d’examiner cette année les taux offerts par les fournisseurs de rentes et de les comparer. A l’occasion d’une seconde phase d’enquête en avril, le régulateur, qui sera remplacé à cette date par le FCA (Financial Conduct Authority), examinera aussi la manière dont sont communiqués ces taux auprès des clients et si le principe de concurrence est appliqué.
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