Les Français plus fourmis que cigales

Alors que le rendement des placements réglementés (LDD et livret A) est à la baisse et que les prévisions portant sur ceux de l’assurance vie font état d’un très faible taux allant de 2,3% à 2,5 % pour l’année 2014 sur les fonds en euro, les Français persistent à épargner.

En effet, les données publiées par le baromètre de la Banque de France révèlent un taux d’épargne porté au premier trimestre 2014 à 15,9% du revenu brut disponible des Français. Le taux le plus haut depuis 2009. Par ailleurs, La Banque de France évalue le patrimoine de nos concitoyens à quelque 4 075 Md€ sur le premier trimestre 2014, contre 3 986 Md€ en 2013 et 3 801 Md€ en 2012.

L’assurance vie redevient le chouchou

Longtemps qualifiée comme le placement préféré des Français, l’assurance vie revient à cette première place, devant  l’épargne dite contractuelle, du type PEL ou PEP. Pour mémoire, La collecte nette de l’assurance vie est restée dans le vert tout au long du premier semestre 2014, pour atteindre 10,3 Md€, selon les chiffres préliminaires communiqués par l’Association française de l’assurance (AFA). En juin, la collecte nette s’est élevée à 1,2 Md€, les cotisations atteignant près de 10 Md€ (dont 15% en unités de compte) et les prestations se stabilisant à 8,8 Md€.

Les Allemands sont devant

Si le taux d’épargne est révélateur d’un degré d’inquiétude, celui des Allemands seraient plus haut que celui des Français. Mais cela se joue à 0,1 point, puisque le taux d’épargne outre-Rhin vient d’atteindre le seuil des 16%, contre 14,7% au dernier trimestre 2013. En revanche, les Britanniques épargnent toujours aussi peu, puisque leur taux d’épargne reste en-deçà de 6% de leur revenu disponible.