Santé : la Mutualité française s’associe à une étude sur les conséquences du Distilbène

Anne Levadou, présidente de l’association de patients Réseau D.E.S. France, et Jean-Martin Cohen Solal, directeur général de la Mutualité française (FNMF), ont annoncé mardi le lancement de la première étude française épidémiologique pour évaluer les conséquences du Distilbène pour les trois générations concernées : les mères, les filles et les fils exposés in utero et les petits-enfants.
Appel à panel
Ces familles D.E.S, c’est-à-dire les mères qui ont pris cette hormone pendant leur(s) grossesse(s) pour éviter une fausse couche, leurs enfants exposés in utero et leurs petits-enfants sont invitées à répondre, en quelques minutes, à un questionnaire anonyme en ligne jusqu’à fin août 2013 sur le site www.des-etude3generations.org. Pour permettre les comparaisons avec un groupe témoin, les femmes âgées de 36 à 63 ans non exposées au D.E.S. in utero sont elles aussi appelées à répondre massivement, en quelques minutes, à un questionnaire anonyme qui leur est dédié sur ce même site. Cette étude sera financée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
40 ans de recul
Le scandale sanitaire lié aux effets indésirables du Distilbène a débuté en 1971. Au cours des 40 dernières années, il a été montré que les filles du Distilbène (exposées in utero) souffrent de malformations génitales, de cancers particuliers du col de l’utérus ou du vagin, d’infertilité, de complications de grossesses ou de ménopause précoce. Aujourd’hui, une nouvelle crainte concerne le risque de cancer du sein.
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