Trois Européens sur quatre croient à la voiture partagée (sondage)

Lorsqu’ils se projettent à horizon dix ans, les Européens ne voient pas la place de la voiture reculer. Et pour cause : 74% d’entre eux pensent qu’elle occupera une place au moins aussi importante qu’aujourd’hui, selon l’observatoire Cetelem de l’automobile réalisé dans huit pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, Royaume-Uni et Turquie).
Un service lié à l'usage
Parallèlement, les Européens sont convaincus que leur rapport à l’automobile va encore évoluer. Ils sont, en effet, un quart à penser que la voiture sera un bien que l’on possèdera à plusieurs, et un autre quart à estimer qu’elle sera utilisée comme un simple service que l’on paye à l’usage.
Autre enseignement de l’étude : 73% des personnes interrogées croient au développement du covoiturage et de l’auto-partage. «En perdant de son aura et de son statut social, l’automobile franchit peu à peu la frontière qui sépare le déplacement «égocentré» du transport «en commun», peut-on lire dans le rapport de l’observatoire.
La voiture électrique a encore du chemin à parcourir
Par ailleurs, concernant l’achat de leur prochaine voiture, 30% des sondés ne savent pas quelle sera la motorisation de cette dernière. L’hybride semble s’imposer à moyen terme, puisque un quart des Européens pensent que la prochaine voiture qu’ils achèteront sera hybride. Dans le détail, 28% des Français misent sur cette technologie, contre 14% cinq ans plus tôt. A l’inverse, seuls 13% de nos compatriotes pensent que ce sera un diesel, et 7% un véhicule 100% électrique.
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