Courtage régional : passage de témoin chez ADH
ADH, courtier du nord spécialisé en IARD, a reçu 140 partenaires le 3 février 2016. L’occasion de consolider des relations souvent initiées depuis 1972, à l’arrivée de Bertrand Peucelle dans l’entreprise. Aujourd’hui, ses filles Camille Loridan et Emilie Brabant s’apprêtent à reprendre le flambeau.

ADH, c’est une histoire de famille. Qui dure. Entité de courtage dédiée à l’IARD au sein du groupe Segia qui possède aussi la société Exper – spécialisée dans l’assurance de personnes – et Seprofi, consacrée à l’assurance crédit/affacturage, ADH a profité du congrès de l’Amrae pour recevoir 140 partenaires issus de la douzaine, minimum, d’assureurs portant ses risques.
Le 3 février 2016, cette manifestation festive a permis au courtier indépendant de faire valoir sa seconde position en tant qu’intermédiaire en assurance, dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, derrière Verspieren. «2015 a été l’année de la reconquête en IARD et du développement du marché des collectives, a exprimé le patriarche, Bertrand Peucelle. Deux objectifs que nous avons atteints.»
Entré en 1972 dans l’agence «très généraliste» de l’époque en tant qu’associé du fondateur Henry D’Haussy (le socle d’ADH a été créé en 1937, NDLR), Bertrand Peucelle s’apprête, cette année, à passer le témoin à ses deux filles Camille Loridan et Emilie Brabant, en poste au sein du cabinet depuis 2008.
Le créneau de l’ancrage régional et de la clientèle des entreprises
Sous l’égide du père, la deuxième génération a déjà entrepris des chantiers de modernisation. «Nous avons rénové nos outils de back-office comme le CRM et la gestion électronique des documents et nous voulons nous démarquer en nous positionnant sur les nouveaux risques comme le cyber et en nous développant auprès des entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies, la communication et le transport», relate Emilie Brabant. Il faut dire qu’ADH compte près de 95% de clients entreprises.
Un credo qui nécessite l’ultra-spécialisation des 45 collaborateurs du cabinet. «Nous dépensons près de 40 000 euros en financement de formation chaque année. Les souscripteurs en risques spécifiques doivent trouver chez nous un interlocuteur au fait des évolutions règlementaires», poursuit-elle. Une posture qui plaît aux assureurs, peu friands des «chasseurs de primes» ou des courtiers dits «spot», mobilisés opportunément sur certains appels d’offre.
Un positionnement anti-chasse aux primes
«Nous travaillons avec ADH depuis 2008. Ce cabinet connaît très bien ses clients, avec parfois 20 ans de recul sur les risques, nous permettant, en tant que fournisseur, d’effectuer une souscription plus fine, explique Pierre de la Brosse, souscripteur en risques industriels et dommages aux biens chez MMA qui possède une délégation à Lille. La relation partenariale est moins anonyme qu’avec les courtiers internationaux et surtout, ADH maîtrise le milieu industriel local, ce qui est sécurisant quand nous sommes en discussion. Enfin, les interlocuteurs sont constants». Une constance actée ce jour.
En attendant la diffusion des résultats consolidés prévus pour le 26 février 2016, ADH confie que sa campagne de renouvellements s’est bien passée. En 2014, le chiffre d’affaires consolidé du groupe Segia, dans son ensemble, flirtait avec les 8 M€. Il sera supérieur en 2015.
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