Accident de la circulation : preuve de l’imputabilité du dommage
EMMANUELLE BERNARD
Civ.2, 16 septembre 2010, Pourvoi n°09-69778
La victime d’un accident de voiture assigne en réparation de son préjudice le conducteur de la voiture qui lui est rentré dedans et son assureur. Les symptômes ne survenant que quatre jours après l’accident, se pose alors la question de leur imputabilité à l’accident. La cour d’appel d’Aix en Provence (28 janvier 2009) condamne solidairement le conducteur responsable de l’accident et son assureur. Elle retient « l’existence d’une concomitance entre le traumatisme cervical et rachidien subit lors de l’accident et l’apparition, dans les suites immédiates de celui-ci, de la raideur cervicale…. de la succession d’arrêt de travail pour cause de maladie dès l’accident, puis le classement de la victime en invalidité ». La cour de cassation valide cette décision, estimant que les juges du fond avaient souverainement apprécié et établit la preuve de l’imputabilité du dommage a l’accident, et que la victime pouvait ainsi prétendre à la réparation intégrale de son préjudice.
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