Salon de la moto : la Maif parraine des start-ups
La mutuelle d'assurance met en avant son modèle affinitaire pour séduire les motards.
Etre la championne de la relation clients… y compris pour les deux roues. C’est l’objectif de la Maif, qui finance le Paris Moto Tech, un espace dédié aux start-ups au sein du Mondial de la Moto qui s’ouvre jeudi 4 octobre à Paris. Sur ce stand, on retrouve notamment Rider Club, le service de location de motos entre particuliers assuré par la Maif, EyeLights qui a conçu un accessoire pour casque permettant d'afficher "informations GPS et de vitesse directement sur la route, afin de ne plus la quitter des yeux", ou encore LMX Bikes, qui a produit la moto électrique la plus légère (43 kg) pour la pratique du free ride.
le sixieme ASSUREUR MOTO du marché
Pour l’heure, ces start-ups ne sont pas financées par le fonds Maif Avenir qui investit dans les jeunes pousses, mais elles pourraient éventuellement permettre à la Maif, à terme, d’enrichir sa proposition aux sociétaires. Pour la Maif, qui assure 200 000 motos, ce qui la place en sixième position sur ce marché, cette opération est surtout destinée à donner un coup de projecteur à ses offres dédiées aux motards. La mutuelle se targue d’avoir mis en place un modèle affinitaire, avec des conseillers eux-mêmes motards parlant « le même langage et les mêmes codes » que leurs sociétaires. Elle inclut, par ailleurs, dans son contrat « véhicule à moteur » des garanties deux roues, notamment le prêt de guidon ainsi que le remboursement de la valeur d’achat pendant les 24 mois suivant ce dernier. Son offre d’assurance corporelle PACS couvre, en outre, les motards pour leurs accidents en offrant une prise en charge dès 1% d’incapacité.
La Maif a également lancé en juillet 2016 un « pay when you drive » destiné à l’usage de la moto de loisir. Cette assurance 4+2 permet au sociétaire de basculer en un clic de l’offre au tiers vers l’offre tous risques lorsqu’il sort sa moto du garage. Une manière d’adapter sa prime à l’usage, et donc de la réduire. En deux ans, cette appli a été téléchargée par 2400 sociétaires, selon la mutuelle.
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