LA CHAMBRE DES AGENTS FRANCILIENS A REPRIS DE LA VIGUEURÎle-de-France Avec une augmentation du nombre de ses adhérents de 10 % en trois ans, la chambre régionale des agents a restauré l'image syndicale.

LA CHAMBRE DES AGENTS FRANCILIENS A REPRIS DE LA VIGUEUR

Île-de-France Avec une augmentation du nombre de ses adhérents de 10 % en trois ans, la chambre régionale des agents a restauré l'image syndicale.

Pierre Bussière, le président de la chambre régionale des agents généraux de l'Île- de-France, a passé la main le 1er janvier. Par la même occasion, il a décidé de prendre sa retraite d'agent général. Après un mandat de trois ans à la tête de la chambre, il dresse un bilan positif des actions menées. Il a réussi à constituer une équipe régionale solidaire qui a effectué un travail collectif efficace, notamment sur les 35 heures.

Le nombre des adhérents a augmenté de 10 %

Des réunions d'information, sur l'avenir de la profession et des opérations de lobbying ont aussi été montées pour sensibiliser les élus sur le dossier de La Poste, de la suppression de la taxe professionnelle ou sur la sécurité routière. Autre réussite : le nombre des adhérents à augmenté de 10 %. " L'agent francilien a tout autant besoin que les autres d'appartenir à un syndicat ou d'être accompagné par lui, d'être informé clairement et de participer à des débats ", estime Pierre Bussière, faisant ainsi échec à ceux qui considèrent que les agents de la région parisienne sont peu concernés par le syndicalisme. " Il n'y a pas de fatalité liée à cette région, à partir du moment où l'on répond aux préoccupations spécifiques des agents. Il est impératif qu'ils défendent leur notion de réseau à travers le syndicalisme, car ils font partie d'un même corps social ", ajoute-t-il. Cette notion d'appartenance lui tient particulièrement à coeur. Il reproche à certaines compagnies, dont la sienne, de ne pas miser sur l'effet réseau avec des produits, une organisation, une politique de distribution et une communication claires. Sans empiéter sur les projets de son successeur, Olivier Thévenin, Pierre Bussière estime qu'il faudrait améliorer la communication à l'égard de tous les agents et multiplier les correspondants responsables, entre autres, des jeunes, de la formation et de la fiscalité.