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Laurent Gillet : Le goût de l’innovation
Laurent Gillet : Le goût de l’innovation
Ce courtier parisien a fondé, ces dernières années, plusieurs cabinets spécialisés sur des marchés de niche.

Laurent Gillet s’était toujours promis de ne pas travailler dans le secteur des assurances… Mais en 1989, ce fils et petit-fils d’agents généraux décroche un poste de chargé de mission chez Gan Assurances. Le fruit du hasard. « Lors de mon service militaire, j’ai rencontré un inspecteur de Gan Assurances avec lequel le courant est bien passé. Il m’a proposé de le recontacter à la fin de mon service militaire. J’ai pris sa carte de visite en me disant “on verra” et finalement…»
Finalement, Laurent Gillet saisit cette opportunité, attiré par la partie commerciale du métier. « J’ai été rattrapé par la patrouille », plaisante aujourd’hui ce quinquagénaire. Jusque-là, le jeune homme s’imaginait davantage travailler pour une radio que devenir chef d’entreprise… « Avant mon service militaire, j’étais animateur pour Radio Bresse, une radio libre en Bourgogne, d’où je suis originaire. Je parlais à l’antenne, je mixais, je diffusais les musiques. J’en garde un excellent souvenir. » À la même époque, il envisage également de se diriger vers un métier en lien avec sa passion pour l’automobile. « Mais, je me suis rendu compte que ce qui me plaisait, c’était plus de piloter que de monter une marque automobile ou de la distribuer », raconte celui qui conduit de temps à autre sur circuits, adore la Porsche 911 et se déplace à moto pour ses trajets quotidiens.
La collective et au-delà
Après le poste de chargé de mission chez Gan Assurances, il devient inspecteur dans la même compagnie, puis au sein de Norwich Union (Aviva), avant de se lancer, en 2006, comme agent général et courtier. Aujourd’hui, ce père de deux garçons de 19 et 22 ans gère, à Paris, Laurent Gillet Conseil, un cabinet de courtage multi-spécialiste (protection sociale, RC, dommages aux biens, flotte automobile) qui accompagne près de 800 PME, pour un CA annuel de 150 000 €. « Actuellement, tous les courtiers font de l’assurance collective. Mais comme j’en fais depuis 30 ans, je conserve une longueur d’avance. C’est une manière pour moi de décrocher des contrats avec de nouvelles entreprises », précise le dirigeant.
Laurent Gillet gère également le cabinet R Courtage, spécialisé dans les garanties de bris de pare-brise et de perte de points sur le permis de conduire. Il occupe également le poste de directeur général de Searene SAS, cabinet qui s’adresse aux amateurs de sports de glisse (surf, paddle, kitesurf...). « J’apprécie de développer de nouveaux concepts, sur des marchés de niche. Cela apporte une dimension créative à mon travail », commente Laurent Gillet.
Investir de nouveaux marchés
Pour la suite, le courtier fourmille d’idées. Il n’exclut pas non plus de se réorienter vers un nouveau secteur d’activité si l’opportunité se présente. « Je n’ai jamais eu de plan de carrière. J’ai saisi une grande partie des opportunités qui se présentaient à moi. Je me dis qu’il y en aura d’autres », explique cet hyperactif, qui estime en même temps avoir fait le plus dur, à savoir monter son cabinet et développer son réseau. À ses enfants, il conseille d’aller professionnellement au bout de leurs rêves, à l’image de l’un de ses modèles, Richard Branson, entrepreneur britannique, ancien propriétaire de Virgin, notamment. « De nos jours, les gens qui réussissent sont souvent ceux qui se consacrent à ce qui les passionnent, estime Laurent Gillet. Et Richard Branson donne l’impression de faire ce qui lui plaît. » Et que dirait-il si l’un de ses fils souhaite reprendre son activité, un jour ? « Je ne les pousserai pas à suivre ma voie. Mais si l’un d’eux le souhaite, je l’aiderai. »
Son parcours
- Son âge : 54 ans
- Sa formation : Licence de droit
- Sa fonction : Gérant du cabinet de courtage Laurent Gillet Conseil
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