Marie Rollando (Cavalassur) : le courtage au galop
En entrant chez Cavalassur, courtier spécialiste des chevaux, la cavalière a lié sa passion et sa carrière.

Marie Rollando est courtière et cavalière. L’un ne va pas sans l’autre car c’est sa maîtrise du galop de compétition qui a motivé son embauche chez Cavalassur. Et la jeune femme n’imagine pas travailler dans une autre assurance que celle des chevaux. Il y a quatre ans, elle entre donc chez un courtier jusque-là spécialisé sur l’assurance des chevaux de loisir, qui a profité de sa candidature spontanée pour lui proposer de développer la clientèle des chevaux de course. « Pour réussir sur ce marché de niche, il fallait se faire adopter par les propriétaires qui évoluent dans un cercle restreint, avec des codes bien spécifiques. Il est certain que la visibilité de Marie dans ce secteur nous aide beaucoup », réplique Laurent Auzié, directeur de Cavalassur. Le cabinet est en position de challenger sur un marché très concurrentiel mais, avec 200 chevaux de course (étalons et poulains), la composition globale de son portefeuille correspond désormais à la réalité du marché : en France, 80 % des chevaux sont utilisés pour le loisir, 20 % pour la course. « Ces chevaux ne restent pas longtemps en portefeuille », tient toutefois à préciser Marie Rollando. Une rétention de deux à trois ans est considérée comme une bonne moyenne car les montures décevantes sont vites écartées des circuits, par les blessures… et les propriétaires souvent exigeants.
Un petit gabarit déterminé
Entre ses fonctions de chef de produit et sa passion très chronophage, Marie Rollando a donc des journées très remplies qui commencent chaque matin sur les sentiers de Chantilly. Elle y entraîne un cheval de course répondant au doux nom de Dagobert Duke. Et le week-end, elle retrouve l’adrénaline de la compétition. Avec ses 16 victoires et sa deuxième place au championnat national 2015, la jeune femme est l’une des meilleures cavalières du circuit amateur. L’an passé, elle a été sélectionnée pour représenter la France aux quatre coins du monde dans le cadre du circuit de la Fegentri. Elle a cumulé sa trentaine de courses annuelles avec les 26 étapes de la manifestation internationale. Or, chaque compétition demande de grandes capacités d’adaptation puisque, sur le circuit amateur, les cavaliers ne découvrent le cheval qu’ils vont monter que le jour J. Mais la jeune femme a su imposer son style et construire un carnet d’adresses très précieux pour ses missions professionnelles.
SON PARCOURS
- Son âge 30 ans
- Sa formation Diplôme de I’Iseg (Institut supérieur européen de gestion)
- Sa fonction Chef de produit chevaux de course chez Cavalassur
Une relation de confiance
Son credo : pas de pression sur la clientèle, mais la création de liens durables. Consciente que l’assurance n’a pas forcément bonne presse, elle avance avec douceur. Elle connaît également la tension économique des propriétaires qui rêvent tous, en achetant leur premier cheval, d’acquérir un crack comme le pur-sang Cirrus des Aigles, qui vient de prendre sa retraite après avoir rapporté plus de 3 M€ en dix ans à son propriétaire. Mais l’investissement est rarement rentable lorsqu’on additionne le capital investi, la pension chez un entraîneur et les frais vétérinaires, fréquents. Alors le budget d’assurance est très serré et se limite souvent à la couverture du risque de mortalité, contrairement aux propriétaires des chevaux de loisirs qui souscrivent plus de garanties pour leur fidèle destrier. « C’est avant tout un business », résume la jeune femme. Un business particulier, construit sur des quadrupèdes pour le moins attachants qui incitent la jeune femme à sacrifier ses heures de sommeil et ses jours de congés pour l’adrénaline de la course.
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