Le Gamest cherche de nouveaux membres
MARIE LUGINSLAND, À MULHOUSE
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MARIE LUGINSLAND, À MULHOUSE
En transformant, au début de l'été, son conseil d'administration en directoire, le Gamest, société d'assurances qui regroupe la Mutuelle Alsace-Lorraine (Mulhouse), la Bresse (Bourg-en-Bresse) et la Mavic (la mutuelle de la Ville de Colmar), s'est donné une nouvelle dimension : les trois sociétés membres sont désormais représentées à parts égales par le biais de leur directeur respectif.
Recruter en vie et en santé
« Avec cette gestion collégiale, nous disposons de compétences nouvelles en matière d'organisation et d'implication », expose Jean-Pierre Tschiember, directeur général de la Mutuelle Alsace-Lorraine et, désormais, président du directoire du Gamest. « Pour les sociétés membres, il s'agit d'une contrepartie au transfert de leurs agréments au Gamest, une opération qui s'avérait jusque-là douloureuse », concède-t-il, spécifiant que ce transfert - condition « sine qua non » à l'adhésion au Gamest - a, par le passé, freiné les ardeurs de plus d'une mutuelle candidate. Cette situation aplanie, le Gamest espère recruter des membres pour élargir son champ de compétences, en vie notamment. « Nous aimerions également développer le secteur santé ou, encore, recevoir l'appui d'un actuaire - deux évolutions qui dépendent de l'arrivée de nouveaux membres. » Le groupe vient, par ailleurs, de dissocier ses activités informatiques en créant un GIE, lequel peut jouer le rôle de prestataire pour d'autres mutuelles invitées, à terme, à rejoindre le Gamest.
Peu auraient survécu seuls à Lothar et Martin
En dix ans d'existence, le Gamest aura prouvé qu'il existe une alternative aux mouvements de fusions et de rachats en cours dans la branche. Ses deux principes - la mise en commun des moyens de gestion informatique (investissements de 1,9 ME) et de réassurance - seraient le secret de la pérennité de ses membres. « Je suis persuadé que certains d'entre nous n'auraient pas survécu, seuls, aux tempêtes de 1999 », affirme Jean-Pierre Tschiember. Et d'ajouter : « Notre taille nous permet d'être accompagnés par nos réassureurs, dans le partage du management des risques, notamment dans les prévisions des règles de solvabilité et dans l'approche bilancielle. »
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