Quels indicateurs pour formaliser l’appétence au risque ?

Selon une enquête récente menée par PwC auprès d’organismes de nature et taille diverses sur l’Orsa, 80 % des sondés déclarent avoir formalisé précisément leur appétence au risque, en se reposant sur des indicateurs quantitatifs de mesure du risque, avec des seuils et des limites. « Le ratio de solvabilité, reste, dans bien des cas, l’indicateur de référence », relève PwC (1).
80%
La proportion des organismes ayant formalisé précisément leur appétence au risque.72%
La proportion des organismes ayant opté pour de multiples indicateurs.Source : PWC
Il n’en demeure pas moins que « les ambitions d’une compagnie ne sont souvent pas limitées au seul objectif de la solvabilité mais s’étendent également à des objectifs stratégiques devant être pilotés simultanément et nécessitant donc autant d’indicateurs de mesure de l’appétence au risque », ajoute PwC, constatant l’utilisation d’indicateurs comme une notation cible, la rentabilité de nouveaux produits, la création de valeur au sein d’un groupe, le résultat technique et / ou financier, ou le positionnement dans un marché particulier.
À cet égard, PwC note que 72 % des organismes de son panel ont opté pour de multiples indicateurs. Attention cependant, « le pilotage simultané de plusieurs indicateurs peut être compliqué et parfois contradictoire.
En effet, le choix d’indicateurs de court terme, souvent comptables, et de long terme, souvent économiques, peut conduire à des résultats difficiles à interpréter ou à calibrer, notamment pour la détermination ou l’optimisation des seuils d’appétence au risque », prévient PwC.
(1) L’Orsa : dernière ligne droite avant Solvabilité 2, PwC, juin 2015.
Le SCR résultant de l’évaluation interne du pilier 1 est utilisé par 82 % des compagnies pour calculer le ratio de solvabilité retenu comme indicateur de référence pour la définition quantifiée de l’appétence au risque.
Dans ce dossier
- Bienvenue dans l'ère du pilotage de précision (Dossier Solvabilité 2)
- Point de vue : L’enterprise risk-management sous contrainte Solvabilité 2 (Philippe Foulquier, Edhec)
- Blaise Bourgeois (Allianz France) : « Solvabilité 2 renforce le rôle et la responsabilité des dirigeants »
- Christophe Eberlé (Optimind Winter) : «Le défi est d’enrichir le pilotage de l’entreprise»
- Marie Grison (CNP Assurances) : «Déployer la culture Solvabilité 2 au plus près des collaborateurs»
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- Anaïd Chahinian (groupe Macif) : «Le pilotage ne se fera pas uniquement avec les concepts Solvabilité 2»
- Michel Louchard (Aviva) : «L’Orsa engrendre une dynamique d’action»
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