Fraude documentaire et identitaire : digitaliser pour mieux gérer sécurité et conformité
Selon la récente étude Markess by Exaegis/Tessi, la moitié des décideurs issus des banques et assurances perçoivent la fraude documentaire et identitaire comme un enjeu majeur à relever d’ici 2024. Retour sur les tendances et leviers pour y parvenir.

La fraude documentaire et identitaire c’est le fait de falsifier l’identité d’une personne, d’utiliser de faux documents ou de compléter des formulaires de manière erronée dans le but d’obtenir une identité nationale, un prêt, un logement, des prestations sociales, des indemnités ou tout autre avantage ou consentement. Parmi les différentes typologies de fraudes, on retrouve la contrefaçon (la reproduction complète d'un document), la falsification (la modification d’un ou plusieurs éléments sur un document original) ou encore l'usurpation d'identité (l’utilisation des documents d'identité d'une autre personne).
Aujourd’hui, la vigilance doit être portée sur tous les échanges avec les clients. En effet, face un environnement intégrant de plus en plus d'interactions multicanales, la gestion des processus de souscription doit intégrer ces risques majeurs et répondre aux enjeux d’authentification des flux et des personnes, tout au long de la relation client.
Selon l’étude Markess by Exaegis/Tessi, les atouts de la digitalisation pour prévenir ces risques sont aujourd’hui bien perçus par les répondants des secteurs banques, assurances et mutuelles :
- réduction du risque de non-conformité via détection en amont de l’ouverture d’un service et tout au long de la relation avec le client ;
- réduction des coûts liés au préjudice de la fraude ou au traitement chronophage des vérifications manuelles ;
- amélioration du parcours client de plus en plus digital et pour lequel les étapes de vérifications ne doivent pas rompre le déroulement
- automatisation des contrôles, alors qu’ils sont généralement échantillonnés avec une détection manuelle, pour pallier à d’éventuelles erreurs humaines.
Pour autant, la digitalisation reste encore un enjeu de taille pour de nombreux acteurs ! Par exemple, la vérification de l’identité et du processus KYC (Know Your Customer) est encore effectuée manuellement pour grands nombres d’organisations du secteur, et le recours à des solutions digitales pour contrôler les pièces transmises n’est mentionné que par 34 % des répondants. Ils sont 54 % à indiquer que les pièces transmises sont encore vérifiées manuellement par des gestionnaires métier, quand 50 % révèlent des contrôles manuels réalisés par des référents ou des experts de cellules dédiées « lutte anti-fraude et conformité ».
Digitaliser la vérification de l’identité : des moteurs liés à la relation client et à la règlementation
Plus de la moitié des décideurs interrogés envisagent d’investir d’ici 2024 dans une solution de détection automatique de fraudes documentaires et identitaires.
Le premier moteur repose sur la capacité à proposer lors de l’entrée en relation, un service client 100 % en ligne, avec un parcours simple et entièrement dématérialisé. Lors d’une contractualisation en ligne, les obligations en termes de connaissance du client doivent être mises en œuvre, tout en préservant la fluidité du parcours et en réduisant le temps de traitement des demandes. Les clients attendent une démarche « sans couture », instantanée et sans rupture entre le contractant et l’organisation.
La réglementation et les sanctions associées du régulateur, si l’on y déroge, sont également des moteurs de digitalisation de la gestion de la fraude et qui se rajoutent aux risques financiers et de réputation.
Par ailleurs, digitaliser les vérifications de conformité permet de systématiser par l’automatisation un processus fastidieux et de gagner en célérité dans le traitement des opérations.
Choisir une solution : la conformité et la sécurité comme prérequis
En matière de confiance numérique, les solutions ou les services de lutte contre la fraude doivent répondre à l’ensemble des exigences règlementaires pour assurer la conformité légale. Cette conformité est le premier critère et la condition sine qua non du choix d’une solution pour 68 % de décideurs interrogés.
En complément, les garanties mises en œuvre par les prestataires quant aux moyens de sécurité sont également un critère important pour près de la moitié des répondants (48 %) : protection des données, chiffrement des transmissions, infrastructure d’hébergement certifiée, etc. La pérennité du prestataire (44 %) et ses engagements en matière d’intégrité (36 %) complètent par ailleurs les exigences attendues par les acteurs du secteur.
Dans le top 6 des critères de choix figure aussi la localisation du traitement des documents et des données (36 %). L’emplacement géographique du traitement et de l’archivage de ces flux est directement lié aux lois du pays dans lequel ils se trouvent.
Enfin, 34 % des décideurs interrogés considèrent la réversibilité comme un critère important dans le choix de la solution à adopter. Le maintien de l’intégrité, de l’authenticité et de la disponibilité des documents doit se faire sur la durée.
Gérer la fraude documentaire et identitaire : Tessi vous accompagne
Face à ces tendances, de nombreuses technologies existent permettant la digitalisation des processus de vérification d’identité et lutte contre la fraude.
- Extraction automatique des données d’un document pour détection des anomalies via des algorithmes renforcés ;
- Analyse et contrôle de données par l’IA avec mesure de scores de conformité et contrôles de cohérence intra et inter document ;
- Certification d’un document grâce à la blockchain ou au cachet 2D-Doc ;
- Vérification d’identité au sein de parcours digitaux, via des solutions apportant un niveau de garantie substantiel eIDAS ou répondant aux exigences PVID* ;
- Workflows de contrôle et orchestration des différentes briques de vérification.
Les processus KYC impliquent également des connexions à des bases de données externes, afin de vérifier que le client ou le prospect ne figure pas sur des listes de sanctions ou d’embargos.
Enfin, l’optimisation de la gestion du KYC peut aussi passer par une externalisation chez un prestataire expert qui saura en outre traiter la détection de fraude comportementale, par l’identification des techniques de contournement de règles métier ou encore l’analyse des données et transactions clients.
Franchir le cap d’une gestion digitalisée de la fraude documentaire et identitaire réside ainsi sur le choix d’un partenaire de confiance, en mesure de proposer et combiner un déploiement sur mesure de ces solutions au sein des parcours clients et suivant l’exigence des filières métier.
Partenaire historique des assurances et des banques, Tessi est un acteur de référence et un tiers de confiance numérique qui accompagne aujourd’hui de nombreux établissements dans la lutte contre toutes les formes de fraude. Son offre complète, alliant Services, Technologies et Certifications, permet d’opérer la transformation digitale des activités en toute conformité. Elle permet aux acteurs de se concentrer sur la gestion des opérations métiers sensibles ou complexes et sur la satisfaction de leurs clients.
Plus d’informations : www.tessi.eu/fr/banques-assurances-mutuelles-quelle-maturite-dans-la-digitalisation-des-processus-2022/
*PVID : Prestataires de Vérification d’Identité à Distance
Contenu proposé par Tessi
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