Redéployer un portefeuille financier vers un portefeuille ISR : mode d’emploi
Un autre regard sur la finance Publi-Rédactionnel

Pour tous ceux qui ont aujourd’hui un portefeuille placé uniquement sous contraintes financières, La Banque Postale Asset Management (LBPAM) propose une méthodologie pour faire entrer en jeu des critères extra-financiers et redonner du sens à la finance avec une gestion ISR sur mesure. Illustration de la création d’un portefeuille modèle par Hubert Challe, directeur de la Gestion et recherche ISR chez LBPAM.
Pour redéployer un portefeuille financier vers l’ISR, La Banque Postale Asset Management (LBPAM) peut accompagner les investisseurs dans la création d’un portefeuille pilote qui correspond à l’ISR qu’ils souhaitent.
Étape 1 : choisir une approche ISR pour le choix des entreprises en portefeuille
Vous pouvez choisir différentes approches pour sélectionner les entreprises : suivre vos convictions, sélectionner les scores ISR les plus significatifs ou opter pour le « best in class ». Cette dernière est la plus fréquente, car elle permet de sélectionner les entreprises les mieux notées dans chaque secteur d’activité, sans en exclure aucune a priori.
Étape 2 : choisir un univers de référence pour les supports d’investissement
Dès le départ, il convient de décider sur quel univers le « stock picking » va être réalisé et donc sur quels supports il sera possible d’investir : univers actions, univers crédits, etc.
Étape 3 : définir les exclusions
Après avoir choisi un indice de référence, vous pouvez définir vos exclusions :
- Exclusions normatives : certaines valeurs peuvent être considérées comme non investissables, par exemple les entreprises qui violent systématiquement des principes liés aux droits de l’homme, aux ressources humaines, à la corruption ou à l’environnement.
- Exclusions sectorielles : pour des raisons éthiques, vous pouvez choisir « à la carte » d’exclure les jeux d’argent, le tabac, l’alcool, les mines antipersonnel, les bombes à sous-munitions, mais aussi les entreprises liées à l’activité charbonnière ou aux combustibles fossiles…
Étape 4 : adhérer à la méthodologie GREaT
Mise au point par les équipes de LBPAM, la méthodologie GREaT se base sur des critères uniquement extra-financiers. Elle constitue une alternative aux critères ESG (environnement société et gouvernance) et comprend quatre axes : gouvernance (G), gestion des ressources humaines et matérielles (R), transition énergétique et économique (E), développement des territoires (T). À partir de ces quatre axes, vous pouvez construire votre référence ISR par un jeu de pondération, en fonction de vos sensibilités.
Étape 5 : « donner du sens » à son portefeuille
Pour donner plus de sens à la sélection qui résulte des choix précédents, vous pouvez décider de sanctionner ou de favoriser certaines entreprises. Ainsi, vous pouvez exclure les valeurs qui ont des notes faibles (de 8 à 10) puis appliquer des coefficients de pondération aux valeurs restantes. Le bloc de valeurs les mieux notées (de 1 à 3) peut par exemple recevoir une surpondération de 15 %, tandis que les valeurs plus faibles (de 4,5 à 7) vont être sous-pondérées de 15 %, 4 étant une note neutre.
Étape 6 : considérer l’empreinte carbone de l’ensemble du portefeuille
À cette étape de la méthodologie, il est possible de prendre en compte l’empreinte carbone de son portefeuille et de décider d’annuler la surpondération précédente pour les valeurs dont l’intensité carbone est supérieure à la médiane.
Étape 7 : faire le choix de neutraliser certaines valeurs
De la même façon, afin de ne pas surpondérer certaines valeurs, les financières par exemple, celles-ci sont peuvent être neutralisées.
Résultat
Grâce à un ensemble de règles « customisées » par vos soins, on aboutit, à l’issue du processus, à un indicateur de portefeuille modèle qui correspond parfaitement à votre sensibilité ISR. Vous avez adapté la méthodologie LBPAM à vos propres besoins, pour constituer « votre ISR ».
Ce portefeuille, revu tous les trois mois, reste la référence du gérant qui gardera son sens critique sur le plan financier et qui cherchera surtout à apporter sa valeur ajoutée par rapport à ce portefeuille modèle.
Contenu proposé par La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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